La guérilla colombienne de l'ELN a libéré un otage retenu depuis dix mois et le gouvernement gracié deux rebelles, jeudi, en préalable au lancement, la semaine prochaine, de pourparlers pour une "paix complète".
La voie vers des pourparlers de paix est désormais ouverte. Les rebelles colombiens de l'Armée nationale de libération (ELN) ont libéré, jeudi 2 février, l’ancien député Odin Sanchez, détenu depuis près de dix mois. Sa libération était un des préalables fixés par le président Juan Manuel Santos pour ouvrir des négociations. Celles-ci doivent débuter dès mardi en Équateur. "[...] Le dialogue et la réconciliation doivent toujours nous guider", a assuré sur son compte Twitter le président colombien.
Selon un responsable du gouvernement, Odin Sanchez, âgé de 62 ans, a été remis à une délégation du Comité international de la Croix-Rouge.
L'ELN, qui compte 2 000 guérilléros dans ses rangs, a obtenu en échange l'amnistie et la libération de deux de ses membres actuellement détenus. "Les deux guérilleros de l'ELN, qui ont été graciés, viennent de sortir de prison" avait annoncé la guérilla.
L'objectif est de parvenir à un accord similaire à l'accord de paix conclu l'an dernier avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), le principal mouvement rebelle colombien, pour lequel Juan Manuel Santos s'est vu décerner le prix Nobel de la paix
Avec Reuters