Les Experts rencontrent la Norvège en finale du Mondial-2017 de handball qui se tient dimanche à Paris-Bercy. Sélection multi-titrée, la France espère faire oublier sa défaite en finale des JO de Rio et asseoir son statut de nation dominante.
La France y est presque... Nikola Karabatic et les "Experts" n'ont plus qu'une marche à gravir, dimanche 29 janvier, devant la sélection norvégienne pour un couronnement mondial dans leur fief de Paris-Bercy.
L'icône du handball tricolore et ses compères ont déjà remporté tous les titres majeurs mais quel meilleur aboutissement qu'un sacre "à la maison" devant 15 000 supporters ? L'occasion est en or car cette finale leur est presque servie sur un plateau.
Les aléas du tournoi ont fait que, chose rarissime, les Français n'ont pas eu à croiser leurs plus grands rivaux. L'Allemagne, reine d'Europe, le Danemark, champion olympique en titre, l'Espagne et la Croatie, sont tous tombés avant l'épilogue parisien.
Tout sauf une formalité
Les hommes de Didier Dinart et Guillaume Gille – tous deux anciens champions du monde – n'ont vraiment souffert qu'en quart de finale. Dans une ambiance grandiose à Villeneuve-d'Ascq, avec 28 000 spectateurs pour les soutenir – une audience record dans un mondial – ils avaient bataillé ferme pour mater la rébellion de la Suède (33-30). Vainqueurs sans forcer de la Slovénie en demi-finale (31-25), ils retrouvent maintenant la Norvège, en plein essor, qu'ils avaient dominée difficilement au premier tour (31-28).
Battre la même équipe deux fois est tout sauf une formalité. "Quand on domine une équipe plus tôt dans la compétition et qu'on la rejoue, souvent le résultat s'inverse. Le perdant a envie de se venger", fait valoir l'arrière-ailier droit Valentin Porte.
Derniers exemples en date avec l'Espagne, balayée en finale de l'Euro-2016 par la réplique de l'Allemagne (24-17), et la France, renversée par l'une de ses proies favorites, le Danemark, en finale des Jeux de Rio (28-26) en août.
Le souvenir de Rio...
De l'aveu de Porte, la plaie n'est toujours pas refermée et une victoire au mondial ne saurait la cicatriser. Mais ce serait une belle manière de rebondir et de prouver que la France, déchue de ses titres européen et olympique l'an passé, est encore LA référence mondiale.
Cela passe par un dernier succès contre la "tornade" norvégienne, novice à ce niveau. Jamais médaillée jusqu'ici, la sélection nordique, avec un jeu allant à 100 km/h, a englouti vendredi la Croatie (28-25 a.p.), pourtant bien plus expérimentée.
Avec AFP