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L'affaire Bastareaud scandalise la Fédération néo-zélandaise

Après les aveux de mensonge du rugbyman français Mathieu Bastareau, la Fédération néo-zélandaise s'est dite "scandalisée". Le centre de l'équipe française avait affirmé s'être fait agresser dimanche à Wellington avant de se rétracter.

AFP - La Fédération néo-zélandaise de rugby s'est dite "scandalisée" vendredi par le mensonge de Mathieu Bastareaud, centre de l'équipe de France, qui a prétendu dimanche avoir été agressé à Wellington, avant d'avouer son mensonge.

"La Fédération néo-zélandaise de rugby a été scandalisée par la révélation selon laquelle le centre français Mathieu Bastareaud avait inventé de toutes pièces cette histoire d'agression", a fait savoir la fédération dans un communiqué, où elle dénonce la "tromperie" du joueur, et la publicité négative faite à la Nouvelle-Zélande et à la ville de Wellington.

"Comme tous les Néo-Zélandais, j'ai été très déçu par cet enchaînement d'événements, et je ferai savoir mes inquiétudes à la Fédération française de rugby", a déclaré Steve Tew, directeur général de la Fédération.

Bastareaud, 20 ans, avait prétendu dimanche avoir été agressé par quatre ou cinq personnes dans les rues de Wellington, alors qu'il rentrait à son hôtel après le test-match perdu 14 à 10 par la France contre les All Blacks.

Jeudi, il s'est rétracté, affirmant qu'il avait en fait heurté sa table de nuit après une soirée alcoolisée, et qu'il avait menti parce qu'il avait cédé à la panique.

La maire de Wellington, Kerry Prendergast, a également dénoncé le mensonge du joueur, vendredi sur les ondes de Radio Zealand.

"Cet épisode est susceptible de nuire à notre réputation, pas seulement dans nos frontières mais à l'international, et particulièrement avant la Coupe du Monde que nous accueillerons (en 2011). Je suis scandalisée, je suis sûre que tous les Néo-Zélandais le sont", a-t-elle déclaré.

"Nous partageons les inquiétudes du maire et de la police de Wellington", a ajouté M. Tew.

Jeudi, le XV de France a présenté ses excuses à la fédération néo-zélandaise ainsi qu'à tous ceux qui ont été "dupés" par Bastareaud.