L'UEFA a tranché : les supporters russes devront se tenir à carreau, sans quoi leur équipe pourrait être disqualifiée de l'Euro-2016. La Russie a déjà été suspendue avec sursis et condamnée à payer une amende de 150 000 euros.
Fin du suspense : à la suite des heurts ayant impliqué plusieurs dizaines de hooligans russes à Marseille en marge de la rencontre de l’Euro-2016 face à l’Angleterre, l’équipe russe a été condamnée, mardi 14 juin, à payer une amende de 150 000 euros et suspendue avec sursis par l’UEFA. Elle risque ainsi l’exclusion de l'Euro-2016 en cas de nouvel incident impliquant ses supporters dans un stade du tournoi en France.
La Russie était poursuivie par l'UEFA pour les incidents provoqués par des supporters russes au coup de sifflet final d'Angleterre-Russie (1-1) au Vélodrome. Des fans russes avaient chargé les supporters anglais dans les travées du Vélodrome.
Plus grave, des affrontements entre supporters sur le Vieux-Port avaient fait 35 blessés, majoritairement des Britanniques, dont un homme toujours dans un état critique mais stable. Des incidents qui ne tombent pas sous le coup de la justice sportive de l’UEFA, l'instance européenne du football ne gérant que les débordements dans les enceintes sportives.
43 supporters russes retenus par les gendarmes
La Fédération russe de football (FFR) a annoncé qu’elle "respectera" les sanctions prises par l'UEFA à son encontre, selon son président, Vitali Moutko, également ministre russe des Sports.
Quarante-trois supporters russes se trouvent actuellement retenus par les gendarmes de Mandelieu dans les Alpes-Maritimes (06). Parmi ceux-ci, 35 ont refusé de descendre du bus qui devait les acheminer à Lille pour le prochain match de leur équipe contre la Slovaquie mercredi et ont dit attendre l'arrivée sur place du consul russe.
Six supporters russes sont d’ores et déjà placés en centre de rétention, en vue d’être expulsés. Quatre se trouvent au centre de rétention de Nice et deux au centre de rétention de Marseille tandis que deux autres sont dans les locaux de la gendarmerie et affirment être membres du ministère russe de la Jeunesse et des Sports.
Avec AFP et Reuters