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Air France : mise à pied des cinq salariés poursuivis pour violences

Cinq salariés d'Air France ont été mis à pied jeudi. Ils avaient été interpellés lundi pour des violences commises au début du mois lors de la réunion du comité central d'entreprise. Ils encourent jusqu'à trois ans de prison et 45 000 euros d'amende.

Suite du feuilleton Air France : les cinq salariés de la compagnie aérienne soupçonnés d'être les auteurs des violences qui ont émaillé la réunion du comité central d'entreprise (CCE) du 5 octobre ont été mis à pied, sans solde, a-t-on appris, jeudi 15 octobre, de source syndicale.

Contacté par Reuters, un porte-parole d'Air France n'a pas souhaité faire de commentaire dans l'immédiat.

Les cinq salariés identifiés grâce aux images vidéo des violences seront jugés le 2 décembre prochain. Ils encourent jusqu'à trois ans de prison et 45 000 euros d'amende.

Le 5 octobre dernier, le directeur des ressources humaines d'Air France et un responsable de l'activité long-courrier avaient été pris à partie par des salariés furieux après l'annonce de 2 900 suppressions de postes.

Les images montrant ces dirigeants fuyant les manifestants, chemise arrachée et costume déchiré, ont fait le tour du monde. Trois autres cadres ont été molestés et deux vigiles blessés.

Avec AFP