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Le shérif du comté de Douglas a révélé samedi que l'homme qui a tué neuf personnes sur un campus universitaire de l'Oregon s'était en fait suicidé. L'enquête cherche à reconstituer le parcours du tueur.

Les enquêteurs ont commencé à reconstituer le parcours qui a amené un jeune homme de 26 ans à ouvrir le feu dans une université de l'Oregon, à l'ouest des États-Unis, tuant neuf personnes et en blessant neuf autres avant de se suicider, a révélé, samedi 3 octobre, le shérif John Hanlin.

Chris Harper Mercer était inscrit comme étudiant dans le cours d'expression écrite où il a ouvert le feu, a également précisé le shérif. Il disposait au total de 14 armes, selon un nouveau décompte, dont 6 ont été retrouvées sur le campus de l'université d'Umpqua, avec un gilet pare-balles et des munitions, et 8 à son domicile, où il vivait avec sa mère.

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Selon les autorités, Mercer avait eu des problèmes de santé mentale. Il a laissé une déclaration où il indiquait qu'il se sentait seul, et montrait un intérêt pour les attaques de tireur solitaire. Selon des témoins, Mercer avait demandé leur religion à des étudiants avant de les abattre ou de les épargner.

De la sympathie affichée pour le tueur des deux journalistes en Virginie

Les enquêteurs cherchent notamment à déterminer comment le tueur s'est procuré son arsenal. Ils cherchent également à retracer son activité en ligne. Des commentaires postés avec son adresse e-mail montreraient notamment de la sympathie pour un reporter de télévision de Virginie qui a tué récemment en direct deux de ses anciens collègues.

Le jeune homme était arrivé dans l’Oregon en 2013 avec sa mère, venant de Californie. Ses voisins l'ont décrit comme un garçon réservé et tranquille, mais passionné dès qu'il s'agissait d'armes. "Quand nous parlions d'armes et de chasse, il en parlait librement", a expliqué Louie Flores, 32 ans, un voisin de Californie interviewé par le "New York Times". "Mais sur ce qui se passait dans sa vie, il ne disait pas vraiment grand chose", a-t-il ajouté.

Les corps des neuf victimes, cinq femmes et quatre hommes âgés de 18 à 67 ans, ont été rendus à leurs familles vendredi.

Avec AFP