Au menu de cette revue de presse internationale, jeudi 24 septembre, les "manœuvres" constitutionnelles de Denis Sassou Nguesso pour se maintenir au pouvoir, la crise des réfugiés vue de Bruxelles, et la suite de la visite du pape aux États-Unis.
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La Croix
évoque des «manœuvres pour garder le pouvoir», que dénonce l’opposant Jean Merckaert, du collectif Tournons la page. «Il n’a jamais été question pour Sassou Nguesso de quitter le pouvoir. Il va donc le garder en renversant la Constitution de son pays. Autrement dit, il prépare un coup d’État constitutionnel», dit-il, tandis que Brice Mackosso, le secrétaire permanent de la Commission Justice et Paix de Pointe-Noire, se déclare «très inquiet pour l’évolution de la situation dans (son) pays. Comme au Burkina Faso et au Burundi, la société civile va se mobiliser», prévient-il. «Comme au Burundi, on peut craindre l’usage de la force et de la violence contre les manifestants».Pour l’Opinion, le dirigeant congolais vise la présidence à vie. Le journal relève la façon dont la France a réagi «assez mollement», en appelant «de ses vœux un processus électoral crédible conduisant à des scrutins libres et transparents, dans le respect de l'État de droit et des libertés publiques». Paris, explique L’Opinion, n’est pas favorable à ce projet de réforme constitutionnelle, mais «ménage un allié historique» qui héberge les plateformes de Total. Le journal juge que Sassou Nguesso a des chances de parvenir à ses fins, parce que «l’opposition et la société civile ne sont pas aussi structurées qu’au Burkina ou au Congo Kinshasa».
Plus sévère, The New York Times relève le décalage entre les décisions prises lors des réunions des dirigeants européens et la réalité d’une crise qui aurait pris la forme d’une «rivière humaine impossible à arrêter». La presse américaine interpelle une nouvelle fois le président Obama. «Les Etats-Unis ont contribué à créer la crise que traverse l’UE, et ils ne peuvent pas rester les bras croisés», martèle The Wall Street Journal.