Un vaste incendie s'est déclaré lundi dans le secteur de Fréjus obligeant 10 000 vacanciers à fuir les flammes. Le feu n'a pas fait de blessé mais 19 hectares de terrains ont été entièrement brûlés.
Quelque 10 000 vacanciers de trois campings de Fréjus ont dû fuir à la hâte un vaste incendie qui s’est déclaré lundi 27 juillet. Le feu n’a pas fait de blessé mais il ravagé des hectares de forêt. À la mi-journée, le feu ne progressait plus.
"À Fréjus où le feu s'est déclaré vers 13h45, 19 hectares ont été brûlés. Ce feu mobilise 300 sapeurs-pompiers et 90 engins", a indiqué la préfecture.
Sur place, des pompiers venus du Var, des Alpes-Maritimes et des Bouches-du-Rhône sont intervenus, soutenus par quatre Canadair, a décrit quant à lui le capitaine Pierre Chevrier, qui dirige le groupement des Alpes-Maritimes. "Le risque météo est important et reste important", a-t-il observé en évoquant de "belles rafales de mistral, un manque de pluie et la chaleur".
Fulgurance de l’incendie
Dans la commune du Var, trois gymnases ont été ouverts dans la journée pour accueillir plus d'un millier de vacanciers. Selon la préfecture, 40 mobile-homes ont été touchés par les flammes dans ces campings.
Au Pin de la Lègue, un vaste domaine de 120 hectares sur lesquels sont dispersés sous les pins quelque 2 500 mobile-homes, Christophe, responsable de la sécurité, raconte avoir assisté au départ de l'incendie, vers 13h30, de l'autre côté de la route bordant le site. Le feu s'est ensuite propagé de l'autre côté "à cause de brindilles", décrit-il à une journaliste de l'AFP. Quelque 5 500 personnes en ont été évacuées.
Dans le domaine, quatre bungalows ont été complètement détruits par les flammes. Au milieu des débris, des pièces métalliques fondues, des haltères, des vêtements ou une moto, calcinés. Quelques pages de sudoku ou des restes de repas abandonnés à la hâte témoignent de la rapidité à laquelle certains des vacanciers ont dû prendre la fuite devant les flammes.
En face du camping, dans le terrain d'où est parti le feu, des pompiers casqués éteignaient encore vers 20 heures les dernières fumeroles dans une odeur âcre.
Avec AFP