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Alors que la crainte d’un défaut de paiement se fait de plus en plus pesante à Athènes, France 24 est allé à la rencontre de ces Grecs enthousiasmés par l'élection de Syriza, mais qui font aujourd’hui face à l’incertitude.

Fin janvier 2015, la victoire de la coalition de la gauche radicale Syriza en Grèce et l’avènement d’Alexis Tsipras avaient suscité l'espoir chez les Grecs, désireux d’opposer une politique plus ferme aux injonctions d'austérité de l’Union européenne.

Mais aujourd’hui, les rumeurs de défaut de paiement vont bon train. Le gouvernement grec envoie samedi 13 juin une délégation à Bruxelles pour tenter de trouver un compromis avec ses créanciers, l’Union européenne et le Fonds Monétaire international (FMI).

Des divergences "majeures" subsistent entre les créanciers et Athènes. Le FMI estime par exemple que la Grèce doit réformer son système de TVA, de retraites et revoir à la baisse le salaire minimum.

Le choix est cornélien pour le gouvernement d’Alexis Tsipras, élu sur la promesse d’en finir avec le joug de Bruxelles, par un pays qui souhaitait rester dans la zone euro sans être étranglé par l’austérité.

Le webdocumentaire "Quatre mois après l’élection de Syriza, l’incertitude" part à la rencontre de ces Grecs d'abord enthousiasmés par la victoire du parti de gauche radicale, puis peu à peu gagnés par la désillusion.