Le président Barack Obama a autorisé, mercredi, le déploiement de 450 militaires américains supplémentaires en Irak pour accélérer la formation des troupes locales engagées dans la lutte contre l'EI.
Le président américain Barack Obama a donné son feu vert, mercredi 10 juin, au déploiement de 450 militaires américains supplémentaires en Irak, afin d'accélérer la formation des forces gouvernementales irakiennes et leurs alliés, engagés contre l’organisation de l'État islamique (EI).
Les effectifs américains seront déployés sur la base militaire de Takaddoum, dans la province d'Anbar, précise le communiqué de la Maison Blanche. Ces effectifs supplémentaires, à l’instar des 3 100 soldats déjà présents dans le pays, n'ont pas vocation à prendre part aux combats.
Barack Obama, qui a pris cette décision à la demande du Premier ministre irakien Haïdar al-Abadi, a également ordonné la livraison rapide de matériel et d'équipements "essentiels" aux forces irakiennes, y compris aux combattants des tribus et aux Peshmerga qui opèrent sous commandement irakien.
Il s'agira notamment de faciliter la coopération entre les forces gouvernementales irakiennes et les tribus sunnites opposées à l'EI, avait auparavant souligné un responsable américain. "Les sunnites veulent prendre part au combat", a-t-il indiqué.
Le président américain a reconnu lundi que les États-Unis n'avaient toujours pas mis au point de stratégie globale pour aider les forces irakiennes à reconquérir le terrain perdu. En un an, l'EI a pris le contrôle d'environ un tiers du territoire irakien. Le chef-lieu de la province d'Anbar, Ramadi, est tombé le mois dernier aux mains des islamistes. La chute de Ramadi a conduit Washington à accélérer l'envoi d'armes à l'Irak, notamment de lance-roquettes antichars AT-4.
Avec Reuters