Après de petites contributions mercredi, d'importantes livraisons d'aide médicale du Comité international de la Croix-Rouge ont pu commencer à arriver vendredi par avion à Sanaa, au Yémen. Il s'agit de médicaments et d'instruments chirurgicaux.
Un premier avion du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), chargé de 16 tonnes d'aide médicale, a atterri vendredi 10 avril à Sanaa, a annoncé la porte-parole de l'organisation au Yémen, pays en proie à des combats et à des raids d'une coalition arabo-sunnite.
Cette cargaison est composée de "médicaments et d'instruments chirurgicaux", a précisé par téléphone Marie-Claire Feghali, la porte-parole du CICR, qui était présente à l'aéroport de la capitale yéménite au moment de l'atterrissage de l'avion. "Demain [samedi], un deuxième avion devrait acheminer 32 tonnes d'aide médicale, des générateurs et des équipements pour purifier l'eau destinés aux hôpitaux de Sanaa", a-t-elle ajouté.
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Le CICR avait réussi mercredi à faire accoster à Aden, dans le sud du pays, un bateau acheminant de l'aide médicale et une équipe composée de cinq membres de Médecins sans frontières (MSF), selon la chef de mission de MSF au Yémen, Marie-Elisabeth Ingres.
Le parlementaires pakistanais pour une solution pacifique
Plus tôt dans la même journée, l'ONG était également parvenue, selon Marie-Elisabeth Ingres, à acheminer à Aden une cargaison de 2,5 tonnes de matériel médical, la première depuis le début, le 26 mars, de raids aériens d'une coalition menée par l'Arabie saoudite contre les rebelles chiites yéménites.
Un petit avion du CICR qui transportait uniquement du personnel médical avait aussi réussi à atterrir lundi à Sanaa.
Par ailleurs, le parlement du Pakistan a voté, vendredi 10 avril, une résolution appelant Islamabad à rester neutre dans la crise au Yémen, malgré les demandes d'aide militaire de Riyad à son allié pakistanais. Les parlementaires y appellent le gouvernement du Premier ministre Nawaz Sharif à intensifier ses efforts pour trouver une solution pacifique à ce conflit, qui risque selon eux de fragiliser encore plus le Moyen-Orient et ses alentours.
Avec AFP