Presse française, mercredi 25 mars 2015. Au menu de cette revue de presse, le crash de l’Airbus A320 de la compagnie allemande Germanwings dans les Alpes de Haute-Provence, dans le sud de la France. L’appareil reliait Barcelone à Düsseldorf.
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A la Une de la presse française, le crash de l’Airbus A320 de la compagnie allemande Germanwings, qui a fait 150 morts, hier.
Les deux journaux locaux de la zone de l’accident parlent d’une «tragédie». La Provence montre les débris éparpillés de l’appareil. Le Dauphiné libéré indique le lieu du crash: dans le massif des Trois Evêchés, à 2000 mètres d’altitude, dans les Alpes de Haute-Provence. Un lieu difficile d’accès. C’est dans cette zone que vont se rendre aujourd’hui François Hollande, Angela Merkel et Mariano Rajoy.
Cette tragédie suscite une très vive émotion. «Injuste ciel», titre 20 minutes.
C’est la catastrophe aérienne la plus meurtrière en France depuis celle du Concorde en 2000. Les Echos parlent d’un «mardi noir dans le ciel français».
L’avion de Germanwings, filiale low-cost de Lufthansa, reliait Barcelone à Düsseldorf. Son crash «endeuille l’Europe», écrit la Croix, qui évoque la présence à bord de deux bébés et 16 adolescents, qui rentraient d’un voyage scolaire.
Ce matin, il ne reste plus rien - «rien que des débris et des corps», titre Libération.
L’A 320, vieux de 25 ans, avait subi un dernier check-up la veille de l’accident, et une grande révision générale «à l’été 2013». Son pilote affichait plus de dix ans d’expérience. Les conditions météo n’étaient pas mauvaises. Que s’est-il donc passé? Il y a beaucoup de «questions autour de la catastrophe», constate le Figaro.
L’avion a chuté pendant un long moment, huit minutes avant de s’écraser à flanc de montagne - un « mystère » selon le Parisien.
D’après le Figaro, la thèse de l’accident est privilégiée, et tourne autour de cette question: pourquoi l’avion a-t-il perdu de l’altitude pendant un aussi long moment? Une dépressurisation brutale de l’appareil s’est-elle produite? Il y a aussi l’hypothèse d’un problème technique, qui ouvre elle-même plusieurs possibilités: «une rupture dans la structure de l’avion, une perte de gouverne, une explosion du moteur», des problèmes informatiques, ou encore un problème de «sondes d’incidence gelées».
Dans Libération, le président du comité de veille de la sécurité aérienne parle d’une «hausse des pertes de contrôle en vol ces derniers temps».
La Provence rappelle que ce n'est pas la première fois que les sommets des Alpes-de-Haute Provence sont le théâtre d'une catastrophe aérienne. Le 1er septembre 1953, un Lockheed Constellation d'Air France qui devait relier Paris à Saïgonavait heurté dans la nuit le mont Cimet, à quelques kilomètres, seulement, du massif des Trois-Evêchés. 42 personnes avaient perdu la vie.
Autre histoire singulière, sur le Huffington Post. Une équipe de foot suédoise qui devait embarquer à Barcelone sur le vol de Germanwings, a échappé à la tragédie grâce à un changement de plan de dernière minute.
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