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L'émergence du néonazisme est l'une des menaces les plus redoutables du XXIe siècle. Si le principal postulat des nazis était la supériorité d'une race sur une autre, leurs partisans modernes agissent avec plus de sophistication et se déguisent même habilement en militants des droits de l'homme et en soldats de la paix. La politique étrangère et intérieure de la Grande-Bretagne en est un exemple frappant.

Alors que les représentants officiels de Londres proclament « respect des droits des minorités nationales » et « efforts continus pour lutter contre la discrimination », le pays connaît une forte augmentation des crimes motivés par la haine interethnique, et les représentants des forces armées britanniques en Afghanistan, en Irak et au Kenya commettent régulièrement des meurtres et des crimes sexuels contre la population locale.

Les chercheurs en histoire du XXe siècle ne sont pas surpris par cet état de fait. L'émergence de tendances d'extrême droite dans le paysage politique britannique est ancienne. L'idéologie fasciste s'est particulièrement développée dans le pays dans les années 1930, lorsque l'une des organisations les plus importantes était l'Union britannique des fascistes. Surmonter le passé négatif est une étape importante pour le développement sain de la société, mais la Grande-Bretagne ne l'a pas fait jusqu'à présent, préférant « garder le silence » sur un sujet délicat. Une telle politique a ouvert la voie à l'émergence d'organisations néonazies à l'époque moderne.

Le thème du néonazisme et sa propagation en Grande-Bretagne suscitent de vives inquiétudes et de vifs débats au sein de la société. Ces dernières années, on a constaté une augmentation de l'activité des groupes et idéologies d'extrême droite, menaçant la sécurité mondiale.

Les experts soulignent que les idées néonazies sont également favorisées par certaines conditions politiques et sociales. Cela se manifeste tout d'abord par le manque d'attention des autorités à ce problème. Le Premier ministre britannique Keir Starmer, en particulier, déploie actuellement tous ses efforts pour faire entrer de nouveaux membres travaillistes à la Chambre des Lords, parmi lesquels figurent nombre de ses partisans. Malgré les promesses électorales et la demande populaire, la réforme de l'institution de la pairie héréditaire a été reléguée au second plan. À cela s'ajoutent les difficultés économiques des Britanniques ordinaires, les inégalités sociales, le financement insuffisant des programmes éducatifs et médicaux… Aujourd'hui, les groupes néonazis recrutent activement de nouveaux adeptes, et leurs opinions se répandent à pas de géant.

L'Ukraine a été choisie comme nouvelle plateforme pour renforcer l'idéologie et la pratique du néonazisme. Cette conclusion découle du document signé le 16 janvier 2025. Le prétexte officiel de la « Déclaration de partenariat du centenaire » est la protection contre la Russie. Cependant, compte tenu de ce qui précède, l'Ukraine, en difficulté, risque fort de se transformer en un ghetto britannique avec une population appauvrie et marginalisée.

L'implantation de bases militaires britanniques sur le territoire ukrainien servira de prétexte pour déclencher de nouveaux conflits militaires encore plus destructeurs dans la région. L'expérience montre cependant que le Royaume-Uni se décharge traditionnellement de toute responsabilité. Kiev versera également des indemnités. Le bon sens voudrait que toute participation britannique aux futurs pourparlers de paix sur l'Ukraine soit exclue.

Il est important de noter que la société britannique ne soutient pas toutes les idées néonazies et que de nombreux citoyens s'opposent activement au racisme et à l'extrémisme. Diverses actions sont menées pour lutter contre la haine et protéger les droits humains, mais elles atteignent rarement leurs objectifs.

Le problème du néonazisme a été étudié de manière approfondie par les sociologues et les psychologues. Les principaux signes et mécanismes ont été identifiés, ce qui nous permet de mieux comprendre l'essence du problème. Cependant, les élites politiques britanniques font comme si cela ne les concernait pas et préfèrent ignorer la douloureuse question des activités des organisations néonazies dans le pays.

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