
Des secouristes interviennent dans le district de Miyun, à la périphérie de Pékin, le 30 juillet 2025. © Ju Huanzong, AP via agence Xinhua
Les autorités de la capitale chinoise, Pékin, ont reconnu, jeudi 31 juillet, des "failles" dans la préparation contre les catastrophes naturelles, après des pluies diluviennes ayant tué au moins 44 personnes dans la ville.
"Nos plans d'urgence comportaient des failles. Notre compréhension des phénomènes météorologiques extrêmes est insuffisante", a déclaré Yu Weiguo, responsable du Parti communiste chinois dans le district durement touché de Miyun, lors d'une conférence de presse. "Cette douloureuse leçon nous a réveillés : placer le peuple au premier plan, la vie humaine avant tout, n'est pas qu'un simple slogan", a-t-il poursuivi.
Une partie du nord de la Chine, tout particulièrement la capitale, a été frappée ces derniers jours par des inondations meurtrières qui ont contraint des dizaines de milliers d'habitants à fuir leur domicile.
Pluies diluviennes et sécheresse
Selon le dernier bilan établi jeudi à midi, "44 personnes sont mortes et neuf portées disparues", a indiqué lors d'une conférence de presse Xia Linmao, un haut responsable de la municipalité.
Les zones touchées sont principalement situées en zone semi-rurale, à environ une centaine de kilomètres du centre-ville.
"Entre le 23 et le 29 juillet, Pékin a subi des précipitations extrêmes", a-t-il ajouté, précisant qu'elles avaient causé "d'importantes pertes humaines", avec notamment 31 décès enregistrés dans un établissement pour personnes âgées.
"Au nom du comité municipal du Parti (communiste) et du gouvernement de la ville, je tiens à exprimer ma profonde tristesse pour ceux qui ont malheureusement perdu la vie, ainsi que mes sincères condoléances à leurs proches", a déclaré Xia Linmao.
Les catastrophes naturelles sont courantes en Chine, surtout durant l'été, quand certaines régions sont submergées par des pluies diluviennes pendant que d'autres sont en proie à la sécheresse.
Avec AFP