Dans un entretien accordé à France 24, Michel Kafando, président par intérim du Burkina Faso, a abordé les principaux dossiers gérés par le gouvernement de transition.
En marge du sommet de la Francophonie qui s’est tenu ce week-end à Dakar, Marc Perelman, journaliste de France 24, a pu s’entretenir en exclusivité avec le président par intérim du Burkina Faso.
Au sujet de la possible demande d’extradition de l’ancien président Blaise Compaoré, il a déclaré qu’il ne s’agissait pas d’un "dossier urgent" et que ce n’était pas "la priorité du gouvernement de transition".
Michel Kafando a aussi affirmé que ce qui s’est passé au Burkina Faso est "à jamais une tache indélébile dans la gestion du pouvoir politique en Afrique" et que le pays est devenu une "référence" de ce point de vue là. Désormais, les dirigeants politiques "réfléchiront à deux fois avant d'essayer d'essayer de tripatouiller leur Constitution", assure-t-il.
Michel Kafando a également confirmé la tenue, d'ici un an, d'élections 'libres et transparentes".