
Au menu de cette revue de presse internationale, l'Irak ou la "guerre impossible", face à laquelle les membres du Congrès se défilent aux États-Unis, mais aussi les sanctions américaines et européennes contre la Russie qui profitent à l'Iran et à la Chine.
L’intervention en Irak suscite l’inquiétude de nombreux quotidiens anglo-saxons. Ce matin, The Independent titre ainsi sur cette “guerre impossible”. Pour le quotidien britannique, l’organisation de l’Etat islamique ne peut être vaincue tant que la guerre civile se poursuit en Syrie. Les frappes aériennes ne seront pas aussi efficaces que l’espère Obama souligne le quotidien. En effet, les communautés sunnites en Irak et en Syrie préfèreront ces militants islamistes à la perspective d’un retour des troupes gouvernementales qui pourraient vouloir "se venger", explique le journal.
Aux États-Unis, c’est le très prestigieux New York Times qui tire la sonnette d’alarme et dénonce "la lâcheté du congrès". KievPost suggère dans un dessin que Vladimir Poutine reste droit dans ces bottes, insensible face au charme d’un rottweiler qui représente l’Europe. Il a beau le mordre, Vladimir Poutine ne bronche pas.
Ces sanctions pourraient d’ailleurs bien arranger certains États comme l’Iran explique le Moscow Times. En effet, ces derniers temps il y aurait eu un rapprochement politique mais aussi économique entre la Russie et l’Iran. Téhéran pourrait aussi profiter de la brouille entre la Russie et l’Europe, car elle est après les États-Unis et la Russie, le 3e producteur au monde de gaz. Elle pourrait bien, prédit le Moscow Times, supplanter la Russie dans l’approvisionnement du marché européen.
La Chine est l’autre grand gagnant face à ces sanctions. Pour le China Daily, ces dernières poussent la Russie à se rapprocher de la Chine, à l’image du président Nixon qui a tendu la main au président Mao en 72…