
Tunis et Le Caire ont annoncé, jeudi, qu'elles fermaient leurs frontières aériennes avec la Libye, où la situation semble s'aggraver. De violents combats ont encore éclaté à Benghazi mais aussi à Tripoli, notamment autour de l'aéroport.
La Tunisie a annoncé, jeudi 21 août, qu'elle fermait ses frontières aériennes avec la Libye, tandis qu'en Égypte, la direction de l'aéroport du Caire annulait tous les vols au départ ou à destination de ce pays en proie à des violences depuis plusieurs semaines.
Cette mesure "préventive" a été prise en raison du "foisonnement d'informations contradictoires concernant la sécurité dans les aéroports mentionnés", a précisé à l'AFP Mohamed Ali Aboudi, chargé de la communication au ministère tunisien des Transports.
De son côté, l'agence de presse libyenne Lana indique que la décision de l'aéroport égyptien a été prise en réponse à l'aggravation de l'insécurité en Libye.
L'aéroport international de Tripoli est fermé depuis le 13 juillet en raison d'intenses combats meurtriers à l'arme lourde entre milices rivales. Plusieurs avions ont été endommagés dans les violences.
La Libye est en proie à des combats entre milices depuis la mi-juillet, poussant le Parlement élu le 25 juin à demander une intervention étrangère pour protéger les civils. Des avions de combat non identifiés sont entrés en action lundi 18 août, selon le gouvernement libyen.
Avec Reuters