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Mali : le groupe de Belmokhtar revendique la mort du soldat français

Le groupe du djihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar a revendiqué l'attentat-suicide dans lequel un soldat français de l'opération Serval a été tué, lundi 14 juillet, près de Gao, au nord du Mali.

Le groupe djihadiste Al-Mourabitoune de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar a revendiqué mercredi 17 juillet l'attentat-suicide qui a coûté la vie à un soldat français de l'opération Serval au Mali, lundi dernier.

"Un djihadiste de notre groupe a réussi à faire exploser son véhicule piégé contre une unité des forces d'invasion dans la région d'Al-Moustarat", a affirmé mercredi au soir le porte-parole d'Al-Mourabitoune, Abou Aassim El-Mouhajir, auprès de l'agence de presse privée mauritanienne Alakhbar.

"L'attentat a été une réponse adressée aux Français qui prétendent avoir anéanti les forces jihadistes et réussi l'opération Serval", a-t-il ajouté. "L'opération Serval qui a été lancée contre les peuples musulmans a fini par plonger la région dans une guerre civile et des affrontements inter-ethniques alors que le pouvoir islamique avait mis fin à ces tensions", selon le porte-parole d'Al-Mourabitoune.

Neuvième soldat français tué au Mali

L’adjudant-chef Dejvid Nikolic, 45 ans, appartenait au 1er régiment étranger du génie (1er REG) de Laudun-l’Ardoise (Gard). Lundi 14 juillet, son unité a été "victime d’une attaque suicide" à une centaine de kilomètres de Gao, a précisé le ministère français de la Défense, alors qu'elle participait à une opération de reconnaissance dans la région d'Al-Moustarat. Six soldats français ont aussi été blessés.

Ce sous-officier est le neuvième soldat tué au Mali depuis le lancement de l'opération Serval en janvier 2013 et il serait le premier tué au cours d'une attaque suicide. Dans le cadre de cette opération, quelque 1 700 militaires français ont été déployés dans le pays pour stopper la progression des islamistes armés et soutenir les troupes maliennes.

Serval doit s'achever dans les prochains jours pour céder la place à l'opération Barkhane, une opération plus large et permanente de lutte contre le terrorisme au Sahel, qui mobilisera 3 000 militaires français.

Avec AFP