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Un obus qui aurait été tiré depuis l'Ukraine a fait un mort, dimanche, en Russie, provoquant la colère du Kremlin. La Russie met l'Ukraine en garde contre de possibles "conséquences irréversibles", mais Kiev nie avoir été à l'origine de l'incident.

Un Russe a été tué et deux femmes blessées par des obus qui auraient été tirés, dimanche 13 juillet, par des Ukrainiens vers la région de Rostov, située à la frontière entre les deux pays. L’information rapportée par des agences de presse russes est contestée par Kiev.

À la suite de l’incident, Moscou a mis Kiev en garde contre de possibles "conséquences irréversibles", qualifiant l’événement d'agression de la part de l'État voisin, où des affrontements ont lieu entre séparatistes pro-russes et troupes ukrainiennes.

Avant même cet incident, samedi, le ministère russe des Affaires étrangères avait averti l'Ukraine contre ce qu'il présente comme des attaques continuelles sur son territoire, indiquant qu'il "se réserve le droit de prendre les mesures nécessaires pour défendre son territoire et assurer la sécurité des citoyens russes".

D’après un porte-parole du Conseil de sécurité nationale et de défense ukrainien, Andriï Lyssenko, "l'information selon laquelle ce sont les militaires ukrainiens [qui ont tiré] est un mensonge, elle ne correspond pas à la réalité". Le porte-parole, invoque "de très nombreux cas où les terroristes déclenchaient des tirs à des fins de provocation, y compris contre le territoire russe, pour en accuser les militaires ukrainiens".

Des enquêteurs russes ont déclaré avoir ouvert une investigation sur ce qu'ils qualifient de "meurtre". Il s'agit d'une "dangereuse escalade pour nos citoyens" a affirmé le ministre-adjoint aux Affaires étrangères, Grigori Karassine, qui a promis que cet événement "ne resterait pas sans réponse", dans des propos retransmis à la télévision dimanche.

Dans le conflit qui oppose l’Ukraine aux séparatistes pro-russes dans l’est du pays, Kiev et Moscou se livrent une guerre de propagande, diffusant des informations impossibles à confirmer.

Avec AFP