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Presse française, Mardi 1er avril 2014. Au menu de cette revue de presse, la nomination de Manuel Valls à Matignon, en remplacement de Jean-Marc Ayrault.

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La presse française revient bien sûr largement ce matin sur le remplacement de Jean-Marc Ayrault par Manuel Valls au poste de Premier ministre.
«Ayrault valse», titre Libération, pour qui François Hollande vient de «trancher comme un chef en nommant Manuel Valls à Matignon», et en faisant «un choix clair» qui confirme le «virage libéral engagé avec le pacte de responsabilité».
En nommant Manuel Valls à la tête d’un «gouvernement de combat», le président de la République veut montrer qu’il a tiré les conclusions de la débâcle des municipales, d’après le Parisien, qui explique que la décision de mettre «Valls en première ligne» a aussi pour but de «rassurer les Français». Manuel Valls, l’homme de la droite de la gauche, l’apôtre de la social-démocratie, qui parle fort et ferme - à voir avec ce dessin où un conseiller s’inquiète de ce que le nouveau Premier ministre fasse «un peu Sarkozy sur les bords».
Manuel Valls, Nicolas Sarkozy, souvent comparés par la presse française, notamment par Libération, pour qui le bilan de Valls à l’Intérieur est assez «maigre, entre bravades et politique dans la droite ligne» de Nicolas Sarkozy.
Manuel Valls, Nicolas Sarkozy, deux hommes «pressés», aux ambitions semblables, rappelle le Figaro, qui décrit le locataire de Matignon comme «un hyperactif, mu par une ambition dévorante qu’il n’a jamais cherché à dissimuler».
Trop ambitieux, trop à droite Manuel Valls? Les Echos parlent d’un «coup de poker» de la part de Hollande, qui a choisi de remettre «son avenir politique entre les mains d’un ambitieux, certes loyal, mais qui n’est pas connu pour faire du sentiment».
Pour le Figaro, le président vient de jouer son «va-tout», en optant pour celui qui serait «le moins mauvais choix à gauche».
François Hollande a décidé de changer de Premier ministre, mais a annoncé, hier, vouloir poursuivre les réformes engagées. «Hollande change de Premier ministre, pas de cap», rappelle la Croix.
François Hollande garde le cap, et c’est bien ce qui ne passe pas à la gauche de la gauche, et chez les écologistes, où le choix de nommer Valls à Matignon est perçu comme la volonté de «poursuivre (le) coup de barre à droite», malgré la sanction des municipales. Pour l’Humanité, l’arrivée de l’ex-Ministre de l’Intérieur à Matignon, est une «double peine».
L’annonce de la nomination de Manuel Valls risque de fissurer davantage une majorité déjà très divisée. «Un changement de tête ne suffira pas à donner le signal d’un réveil», cingle Rue89, qui voit pointer à l’horizon «une longue série de défaites électorales» pour la gauche, aux européennes, aux sénatoriales, et aux régionales.
En attendant, nous dit le Parisien, c’est le «casse-tête assuré» pour constituer le nouveau gouvernement, probablement annoncé demain.
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