
Presse internationale, vendredi 28 mars 2014. Au menu de cette revue de presse, la censure qui s'abat sur les internautes en Turquie, avec la fermeture du réseau social Youtube, une semaine après celle de Twitter. À suivre également, le décryptage du discours de tolérance du président Xi Jinping en France, une façade pour certains...
La presse internationale ce matin traite tout particulièrement de la censure, qui sévit en Turquie. En couverture, le "Wall Street Journal" indique qu’Ankara bloque le réseau social Youtube à trois jours d’un scrutin local crucial pour le gouvernement Erdogan. Une semaine après avoir interdit Twitter, le pouvoir turc suscite suscite une nouvelle levée de boucliers à l'international. Pour "The Independent", il s’agit de méthodes visant à étouffer les scandales de façon "draconienne". Selon le "Guardian", une fois la presse et les réseaux sociaux muselés, il reste toutefois la possibilité de contester le pouvoir depuis l’extérieur. Le quotidien britannique évoque la pétition signée par des écrivains célèbres, avec à leur tête le prix Nobel turc de littérature Orhan Pamuk, qui considère que la situation dans son pays ne fait qu'empirer.
Le sujet qui fait couler beaucoup d’encre en Asie, reste la visite en France du président chinois Xi Jinping et notamment son discours à l’Unesco. Un discours salué par le "China Daily", qui relève cette phrase : "Aucune civilisation ne peut être considérée comme supérieure à aucune autre". Selon ce quotidien chinois, le président en appelle au respect mutuel et à l’harmonie entre les différentes civilisations, gage de paix pour l’humanité tout entière. Mais pour le "Wall Street Journal" il ne faut pas se fier aux beaux discours et c’est bien la " machine diplomatique de haine chinoise" qui est à l’œuvre quand il s’agit du Japon. D’après ce journal, la Chine travaille ces derniers temps à ressusciter la vision d’un Japon impérial auprès de la Corée du Sud, afin de l’isoler.