Les "bonnets rouges", qui ont manifesté samedi dernier pour la suppression de l'écotaxe en Bretagne, avaient lancé un ultimatum au gouvernement. Faute d'avoir été entendus, ils vont se réunir pour étudier la suite à donner au mouvement.
Les membres du mouvement breton des "bonnets rouges", qui ont manifesté massivement samedi 2 novembre contre l’écotaxe et pour l’emploi, ont annoncé qu’ils se réuniraient dans les prochains jours. Ils doivent décider des actions prévues par le collectif, alors que mercredi, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a estimé que l’ultimatum qu’ils avaient lancé contre l’écotaxe n’était pas "une bonne méthode".
"La bonne méthode, c'est de se mettre autour de la table et en ce moment tous les acteurs politiques, économiques, sociaux sont autour de la table en Bretagne", a martelé le Premier ministre face aux médias.
"Dans les prochains jours on va réunir le collectif (...) pour décider de ce que l'on va faire", a répondu via l’AFP Thierry Merret, président de la Fédération Départementale des Syndicats d'Exploitants Agricoles (FDSEA) du Finistère et membre du collectif "Vivre, décider et travailler en Bretagne". Il avait éxigé mardi "la suppression de l'écotaxe pour la Bretagne" avant mercredi midi, expliquant qu’à défaut, de nouvelles actions seraient "sans doute" organisées.
"La porte est fermée par Jean-Marc Ayrault, donc c'est un appel à continuer, on verra selon quelles modalités, où quand et comment on va continuer le mouvement", a ajouté Thierry Merret.
"On a un préalable qui est la suppression de l'écotaxe en Bretagne, mais derrière ce que l'on veut c'est que le gouvernement nous dise comment lutter contre les distorsions de concurrence", a-t-il également souligné.
Avec dépêches