Un militant de Greenpeace a été délogé du second étage de la tour Eiffel, samedi, après y avoir brièvement suspendu une tente, en signe de protestation contre l'emprisonnement de 30 activistes de l'organisation en Russie.
Un militant de Greenpeace s'est installé pendant deux heures samedi matin dans une tente suspendue depuis le deuxième étage de la Tour Eiffel pour demander la libération des 30 membres de l'organisation détenus en Russie, avant d'être délogé par les pompiers, a constaté une journaliste de l'AFP.
Il a déployé une banderole sur laquelle on pouvait lire "Free the Artic 30" (Libérez les 30 de l'Arctique) et "Militants en prison, climat en danger", tandis qu'un autre militant sécurisait le point d'attache de la tente rouge depuis le deuxième étage.
Au bout de deux heures, et alors que le monument avait été interdit au public, les pompiers ont délogé le militant en hissant la nacelle sur laquelle il avait pris place peu après 09h00 du matin.
"Nous sommes là pour envoyer un message au gouvernement français, afin qu'il mette tout en oeuvre pour la libération des 28 militants et des deux journalistes", avait expliqué à l'AFP Cyrille Cormier, chargé de la campagne Energie à Greenpeace.
"Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault doit se rendre en Russie la semaine prochaine. Nous lui demandons de mettre ce dossier à l'agenda" des discussions, avait-il ajouté.
Les deux militants s'étaient introduits dans le monument grâce à une échelle avant l'heure d'ouverture.
Un navire de Greenpeace, Arctic Sunrise, a été arraisonné le 19 septembre par un commando russe après que des militants eurent tenté d'escalader une plateforme pétrolière du géant Gazprom afin d'en dénoncer les risques écologiques.
Les 30 membres d'équipage, parmi lesquels un cuisinier, un médecin et deux journalistes freelance, dont 26 étrangers, ont été incarcérés à Mourmansk (nord-ouest) et inculpés de "hooliganisme", un crime passible de 7 ans de prison en Russie.
AFP