Le Paris Saint-Germain de Mikkel Hansen reçoit dimanche le FC Barcelone de Nikola Karabatic à l’occasion de la 4e journée de la Ligue des champions de handball. Un véritable choc entre deux prétendants au titre européen aux multiples stars.
PSG - FC Barcelone, c’était l’affiche au mois d’avril dernier des quarts de finale de la Ligue des champions de football. Cette fois-ci, il ne s’agit pourtant pas de football. Dimanche 20 octobre, la section handball du Paris Saint-Germain version qatarie affronte son homologue du Barça à l’occasion de la 4e journée du groupe C de la Ligue des champions.
Face à face, cinq internationaux français champions olympiques : Samuel Honrubia, Luc Abalo et Daniel Narcisse pour le PSG, Cedric Sorhaindo et Nikola Karabatic pour le Barça.
La dernière fois que l’ancien Montpelliérain est venu à Paris cela ne s’était pas bien terminé pour lui. Le 30 septembre 2012, Nikola Karabatic quittait en effet le gymnase de Coubertin sous escorte policière pour être placé en garde à vue dans l’affaire des paris suspects. Un an plus tard, le meilleur joueur du monde 2007 revient dans la capitale dans la peau du meneur de jeu de l’une, si ce n’est la meilleure équipe d’Europe.
"Essayer de les battre"
"C’est certainement la meilleure équipe d’Europe donc je crois qu’on ne peut que se délecter d’un tel match, savoure l’entraîneur parisien Philippe Gardent. Ça va être un bon moyen pour nous de savoir comment on se situe par rapport à un des favoris de la Ligue des champions tout en essayant de les battre."
Le club de handball du FC Barcelone fait partie du club omnisport du même nom. C’est le club qui a remporté le plus de Ligues des champions dans son histoire, huit, auxquelles on peut ajouter les quatre finales perdues - dont la dernière en juin face à Hamburg après prolongations.
L’affiche promet donc d’être alléchante entre le champion de France en titre et le champion d’Espagne. "Je suis sûr que ce sera un grand match entre deux grandes équipes, avec, je l'espère, une très belle ambiance, estime Nikola Karabatic. C'est une très grande équipe, avec des joueurs de haut-niveau qui peuvent tout gagner." Notamment Daniel Narcisse, le capitaine de l’équipe parisienne élu meilleur joueur du monde en 2012.
"Le Barça a une histoire de handball qu'il nous manque à Paris, mais nous commençons à peine à l'écrire. Il faudra du temps, du travail, mais nous sommes sur la bonne voie", promet le meneur de jeu parisien. Des propos repris par son coéquipier en équipe de France Luc Abalo. "Nous devons essayer de copier ce que fait le Barça puis l'améliorer. Ils travaillent depuis longtemps, mais sur le terrain nous n'avons rien à leur envier", indique l’ailier, fin connaisseur du club blaugrana pour avoir évolué en Espagne entre 2008 et 2012.
Retrouvailles pour de nombreux Parisiens
Ce ne sera pas le seul joueur de la capitale a bien connaître le club ibérique. Ainsi de nombreux joueurs parisiens sont passés par le Barça par le passé. Le gardien José-Manuel Sierra a évolué au FC Barcelone entre 1996 et 2000, l’arrière Mladen Bojonovic en 2001 et 2002, le pivot Igor Vori entre 2005 et 2007 et enfin Mikkel Hansen, sacré meilleur joueur du monde en 2011, de 2008 à 2010.
L’international français Cédric Sorhaindo a lui pris le chemin inverse. Parisien de 2004 à 2009, le pivot va retrouver la capitale sous les couleurs du FC Barcelone : "Je suis content que Paris soit de nouveau en compétition européenne. Dans peu de temps, ils seront au plus haut".
Pour le moment, le PSG a démarré doucement sa campagne européenne. Après une victoire initiale face au Dinamo Minsk (34-30), les coéquipiers de Daniel Narcisse ont calé en Macédoine avec une défaite face au Metalurg Skopje (28-26) et un nul face au Vardar Skopje (24-24).
De son côté, le FC Barcelone a lui aussi commencé par un accroc chez le Vardar Skopje (29-29) avant de corriger respectivement Thoune (45-26) et le Metalurg (35-17) et ainsi prendre la première place du groupe C. Mais pour Philippe Gardent, cette équipe du Barça "n’est pas imbattable". "On l’a vu contre le Vardar Skopje, elle n’a pas pu véritablement réciter son handball. À nous d’être dans la course et d’attendre la petite fenêtre de tir qu’il peut y avoir. S’il y en a une", a-t-il déclaré.