Condamné en août à une peine de prison, l’ex-président du Conseil italien est visé par une commission spéciale du Sénat qui souhaite prononcer son éviction de la chambre haute. Les sénateurs doivent se prononcer sur son sort d’ici la mi-octobre.
Déjà humilié par le vote de confiance accordé par le Parlement à l’actuel président du Conseil italien, Enrico Letta, Silvio Berlusconi peine à relever la tête. Vendredi 4 octobre, une commission spéciale du Sénat a proposé que soit étudiée l’éviction du Cavaliere, après sa condamnation, en août, à une peine de prison.
Le 1er août, la Cour de cassation avait confirmé la condamnation de Silvio Berlusconi à une peine de quatre ans de prison - ramenés à un seul en raison d'une amnistie - dans l'affaire Mediaset.
"Ayant pris acte des arguments des parties, la commission a décidé à la majorité de proposer à l'assemblée d'invalider l'élection" de Silvio Berlusconi, a expliqué Dario Stefano, qui dirigeait cette commission.
Le Sénat, qui sera consulté sur cette question prochainement, devra rendre son verdict en session plénière, vraisemblablement autour de la mi-octobre.
Avec dépêches