logo

Euro de basket : la France affrontera l'Espagne en demi-finales

En faisant plier la Slovénie (72-62), l'équipe de France de basket a assuré mercredi sa qualification pour les demi-finales du championnat d'Europe. Les Bleus affronteront vendredi leur meilleur ennemi, l'Espagne, pour une place en finale.

La France s'est qualifiée pour les demi-finales de l'Euro-2013 messieurs de basket en battant le pays hôte la Slovénie (72-62), mercredi à Ljubljana.

Les Français ont réussi un match exceptionnel d'abnégation défensive, associé au talent de Tony Parker (27 points), pour faire plier la Slovénie, après un match particulièrement âpre, indécis et tactique.

Les Tricolores affronteront l'Espagne, double tenante du titre, qui avait auparavant humilié la Serbie (90-60), en demi-finale vendredi (a priori à 21h00). Ce sera la revanche de la finale de l'Euro-2011 en Lituanie.

La France disputera la 12e demi-finale européenne de son histoire - pour un total de six médailles (deux d'argent, quatre de bronze) - la 4e sous l'ère Tony Parker (argent en 2011, bronze en 2005).

Français et Espagnols ont une longue histoire commune. Aucune équipe ne s'est aussi souvent retrouvée sur le chemin des Bleus ces dernières années.

Les Espagnols les ont éliminés en quart de finale de l'Euro-2009 et des JO-2012, et les ont battus en finale de l'Euro-2011, souvent au terme de confrontations passionnées et houleuses.

La dernière victoire française remonte au Mondial-2010 en Turquie. Les Bleus restent sur huit défaites face à cette exceptionnelle génération espagnole, qui a aussi été championne du monde en 2006 et vice-championne olympique en 2008 et 2012.

Pour la Slovénie, qui organisait la plus importante compétition sportive depuis son indépendance en 1991, cette défaite est dramatique. Depuis plusieurs années déjà, les Slovènes alignent l'une des meilleures équipes d'Europe, sans jamais accéder au podium.

Leur meilleur résultat reste une 4e place en 2009. Mercredi soir, ils ont sans doute subi le poids de l'événement, ne parvenant à se libérer véritablement qu'en deuxième mi-temps.

AFP