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L’armée tunisienne a affirmé jeudi contrôler la situation près de la frontière, où une traque est menée pour débusquer deux groupes djihadistes. Ces mouvements extrémistes se sont considérablement renforcés ces dernières années dans la région.

Alors que la traque de deux groupes armés djihadistes se poursuivait jeudi 2 mai près de la frontière algérienne, l'armée tunisienne a assuré que la situation était "sous contrôle", se refusant à fournir plus d’informations "pour des raisons de sécurité".

"C'est une région difficile et le ratissage se poursuit", a déclaré le colonel Mokhtar Ben Naceur, représentant du ministère de la Défense, à l'antenne de la radio Mosaïque FM.

Les forces tunisiennes ont affirmé traquer deux groupes "terroristes" à la frontière algérienne, dont l'un a miné le Mont Chaambi, près de la ville de Kasserine, dans le centre-ouest tunisien. Dans cette zone, aucun affrontement direct n’a eu lieu avec les djihadistes, selon le porte-parole du ministère de l’Intérieur. La région a été entièrement bouclée, a constaté un journaliste de l'AFP, et aucune information n'a filtré du terrain.

Le ministère de l'Intérieur a par ailleurs indiqué qu'une seconde opération était en cours plus au nord, dans la région du Kef, contre un autre groupe armé, mais tout en refusant d'apporter la moindre précision.

Selon ce même ministère, les combattants encore traqués seraient une vingtaine au maximum dans le mont Chaambi, une source sécuritaire a pour sa part confié mercredi à l'AFP qu'ils étaient une cinquantaine de militants bien armés et aguerris.


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Avec dépêches