
Lors de l'incendie d’un hôpital psychiatrique, dans la nuit de jeudi à vendredi près de Moscou, 38 personnes, dont une majorité de patients, sont mortes. Certaines victimes ont été dans l’incapacité de réagir, d'autres bloquées par des grilles.
Un incendie s'est déclaré dans la nuit de jeudi à vendredi dans un hôpital psychiatrique à Ramenski, dans la périphérie de Moscou, et a causé la mort d’au moins 38 personnes selon un bilan préliminaire donné par le porte-parole du ministère russe de la Santé.
Selon le ministère des Situations d'urgence, il y avait probablement 41 personnes - 38 patients et 3 membres du personnel - à l'intérieur de l'hôpital, dont trois ont été évacuées. Les secouristes ont retiré douze corps du bâtiment et réussi à éteindre l'incendie.
Impossibilité de réagir ou de fuir
Selon des sources citées par l'agence Itar-Tass, certains patients sont morts en tentant désespérément d'échapper aux flammes. Les fenêtres du bâtiment étaient en effet équipées de grilles d’acier, empêchant toute fuite.
D'autres ont été brûlés dans leur lit. Selon une source médicale citée par l'agence Interfax, sous l'effet de puissants sédatifs, ils auraient été dans l’incapacité de réagir.
Une enquête pour "violation des normes de sécurité incendie" a été ouverte, a indiqué le Comité d'enquête. Il a précisé examiner toutes les hypothèses concernant les causes de l'incendie, démarré vers 2h20 du matin, dont un mauvais état du circuit électrique du bâtiment ou un incendie volontaire.
En attendant, une journée de deuil a été décrétée pour samedi dans la région de Moscou.
Avec dépêches