Dans le cadre de la première visite à Pékin du président français François Hollande, un accord d'intention a été conclu entre les deux pays, jeudi, pour l'achat de 60 Airbus par la Chine.
Dans le cadre de sa première visite en Chine en tant que président, François Hollande, qui a fait du rééquilibrage de la balance commerciale française dans le pays sa priorité, a conclu jeudi plusieurs accords avec ses partenaires chinois. Avec, en premier lieu, une déclaration d’intention de la part de la Chine pour l’achat de 60 Airbus.
Si les détails de cet accord n'ont pas encore été révélés, on indique de source industrielle qu'une part importante de ces Airbus devrait être fabriquée en Chine, dans l'usine de Tianjin, située à 150 km à l'est de Pékin. Selon cette même source industrielle, l'accord porterait sur une nouvelle commande ferme pour une quarantaine d'A320. Le reste concernerait 18 des 45 commandes d'A330 gelées l'an dernier par Pékin en réponse à l'imposition de la "taxe carbone" par l'Union européenne.
Une série d’autres accords
Par ailleurs, en ce qui concerne le traitement de déchets nucléaires, le Français Areva, le China Guangdong Nuclear Power Group (CGNPC) et EDF se sont accordés sur la poursuite d'"études communes en vue du développement d'un nouveau réacteur de troisième génération franco-chinois".
Une série d'autres accords portant sur la protection de l'environnement, le développement urbain, l'aviation civile, l'innovation ou le tourisme a par ailleurs été conclue.
Avec dépêches