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Twitter mis en cause après une vague de messages homophobes

Le Parti socialiste a vivement réagi, ce dimanche, après la multiplication des messages homophobes sur le site de microblogging Twitter. Cette polémique survient quelques mois après l'affaire du hashtag "#unbonjuif".

Après les hashtags antisémites "#unbonjuif", en octobre dernier, Twitter relance la polémique avec le mot clef "#SiMonFilsEstGay". Depuis samedi, date de son apparition sur le site de microblogging, le hashtag a provoqué une vague de tweets hostiles aux homosexuels. À tel point que le Parti socialiste (PS) a interpellé, ce dimanche, les responsables de Twitter au sujet du "déferlement de propos homophobes".

"Cette situation est préoccupante : il y a quelques semaines déjà, une grande émotion avait été suscitée par un flot de propos antisémites tenus autour du hashtag '#unbonjuif'. Ces propos ne sont pas seulement choquants et odieux, ils sont interdits par la loi", écrivent dans un communiqué les secrétaires nationaux du PS aux médias et aux questions de société, Philippe Buisson et Marc Coatanéa.

"Nous demandons donc à Twitter de faire respecter la loi française sur son site. Les discriminations, le racisme, l'antisémitisme, l'homophobie et les appels à la haine sont illégaux et punis par la loi : leur expression sur Internet ne fait pas exception à cette règle", ajoutent les deux responsables socialistes.

"Les réseaux sociaux dédiés à la convivialité et au débat ne doivent pas être dévoyés par ceux qui veulent libérer la parole discriminatoire ou raciste. Le PS rappelle son engagement déterminé contre toutes les discriminations qui doivent être combattues par la loi mais aussi par l'éducation et par le partage des valeurs républicaines", conclut le communiqué.

Dimanche à la mi-journée, le hashtag "#SiMaFilleRamèneUnNoir", avait pris le relais dans les tendances les plus populaires répertoriées sur le réseau social.

FRANCE 24 avec dépêches