Au menu de la presse française, la refonte de l'école, la première étude sur les conditions de vie des immigrés de deuxième génération et le retour de DSK.
Les journaux français s’intéressent ce mercredi à la réforme de l’école. Les annonces de François Hollande semblent avoir plutôt convaincu la presse, à l’image de Libération. Pour le journal de gauche, le président lance une refonte majeure de la politique éducative, même des interrogations subsistent sur la façon dont le gouvernement mènera ces réformes nécessitant des moyens budgétaires et humains importants.
Le Figaro dresse le même constat. Les critiques adressées au président sur son projet de réforme ne sont pas nombreuses et le journal de droite concède même que quelques pistes méritent d’être retenues. La seule réserve concerne l’intention d’abandonner progressivement les notes à l’école, une mauvaise idée qui tirerait les élèves vers le bas.
Le monde, quant à lui, s’attarde sur les éléments de la réforme qui pourraient fâcher. La suppression de devoirs par exemple reste ainsi controversée.
Les journaux reviennent également ce matin sur l’étude de l’INSEE concernant l’immigration en France. Cette étude, menée cette année sur la région Ile-de-France, intègre pour la première fois les descendants d’immigrés, communément appelés "la deuxième génération".
Pour le Parisien-Aujourd’hui en France, ils vivent mieux que leurs parents, avec un constat positif : 9 enfants d’immigrés sur 10 se sentent français. 38% d’entre eux sont diplômés du supérieur, alors que seulement 33% de leurs parents le sont.
Ils subissent cependant plus fortement le chômage ou la pauvreté que le reste de la population. Pour l’Humanité, la France n’intègre pas du tout ses immigrés.
La presse du jour s’intéresse également à Dominique Strauss-Kahn. Qu’il s’agisse du Sofitel, de la prison ou bien sa vie privée, il se confie dans l’hebdomadaire le Point, tandis que le Parisien-Aujourd’hui en France publie dès mercredi les principales déclarations de l’ancien patron du FMI. Il avait à l’époque qualifié sa relation sexuelle avec une femme de chambre dans le Sofitel de New York de "relation inappropriée, d’une faute morale sans contrainte ni violence". Il regrette aujourd’hui ses propos : "l’essentiel c’est que ce qui s’est passé dans cette chambre ne tombe pas sous le coup de la loi. Le reste ne regarde personne".