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"Justice sera faite en Libye", promet Obama

Le président des États-Unis, au cours d'une conférence de presse aux côtés d'Hillary Clinton, a fermement condamné l'attaque du consulat américain à Benghazi, qui a coûté la vie mardi soir à l'ambassadeur des États-Unis en Libye.

La mort de l’ambassadeur des États-Unis en Libye, Christopher Stevens, et de trois fonctionnaires américains dans l’attaque du consulat américain à Benghazi, mardi 11 septembre, a provoqué une onde de choc à travers les États-Unis.

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Qui était J. Christopher Stevens ?
"Justice sera faite en Libye", promet Obama

"Les États-Unis condamnent dans les termes les plus forts cette attaque scandaleuse et choquante", a déclaré Barack Obama, au cours d’une conférence de presse mercredi, tenue aux côtés de la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton. "Nous œuvrons à mettre nos diplomates en sécurité avec le gouvernement libyen. Nous travaillons pour assurer de la sécurité de nos diplomates. J'ai également demandé à mon administration d'intensifier la sécurité autour de nos représentations diplomatiques dans le monde. Et ne vous y trompez pas, nous allons travailler avec le gouvernement libyen pour traîner devant la justice les assassins qui ont attaqué nos hommes", a-t-il poursuivi.

Les liens bilatéraux ne doivent pas être "victimes" de l’attaque de Benghazi

Le président américain, au cours de son allocution, a rendu un vibrant hommage au diplomate tué dans l’attaque. "Il est particulièrement tragique que Chris Stevens soit mort à Benghazi, une ville qu'il a contribué à sauver, a déploré Barack Obama. Au plus fort de la révolution libyenne, Chris a tenu notre représentation diplomatique avec toute la compétence, tout le courage et toute la détermination qui le caractérisaient. Il a mis en place des partenariats avec les révolutionnaires libyens et les a aidés alors qu'ils construisaient une nouvelle Libye". Mercredi, et jusqu'à dimanche, les drapeaux américains de tous les édifices publics ont été mis en berne, en hommage aux quatre Américains tués mardi.

Avant lui, Hillary Clinton s’est interrogée sur les raisons d’un tel drame "dans un pays que nous avons contribué à libérer, dans une ville que nous avons sauvée de la destruction". Elle a ensuite enjoint les Américains à "rester clairvoyants malgré le chagrin" : "Il s’agit d’une attaque menée par un petit groupe de personnes insensées, et non par le peuple ou le gouvernement libyen", a-t-elle martelé, assurant que les liens bilatéraux ne seraient pas "victimes" de l’attaque de Benghazi.

Mitt Romney, adversaire républicain d’Obama à l’élection américaine du 6 novembre, a vertement critiqué l’intervention présidentielle, en jugeant "honteuse" la réponse de la Maison Blanche aux attaques anti-américaines en Egypte et en Libye.

Mardi, peu avant l’attaque du consulat américain de Benghazi, des manifestants avaient pris d’assaut l’ambassade américaine au Caire, déchiré et brûlé les drapeaux américains pour les remplacer par des drapeaux noirs – le drapeau fréquemment brandi par les militants d’Al-Qaïda. À l’origine du déchaînement de violence : la diffusion sur internet d’extraits du film américain "L’Innocence des musulmans", jugé insultant à l’égard du prophète Mahomet.

FRANCE 24 avec dépêche