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Arrestation de six personnes soupçonnées de terrorisme

Six hommes et une femme, de double nationalité marocaine et néerlandaise, ont été arrêtés jeudi à Amsterdam. Ils sont soupçonnés d'avoir participé à la préparation d'attentats contre des magasins de la capitale des Pays-Bas.

AFP - Sept personnes ont été interpellées jeudi dans le cadre de l'enquête sur une menace d'attentat contre des magasins à Amsterdam, a-t-on annoncé de source policière.

La police néerlandaise a reçu un appel téléphonique dans la nuit de mercredi à jeudi annonçant qu'un attentat allait être commis dans des magasins à Amsterdam, a indiqué le commissaire Bernard Welten, lors d'une conférence de presse à Amsterdam.

L'auteur de l'appel téléphonique, qui se trouvait à Bruxelles, affirmait que trois hommes allaient commettre une attaque avec des explosifs dans des magasins d'Amsterdam, dont un magasin de meubles Ikea, a précisé le policier.

Sept personnes, six hommes et une femme, âgés de 19 à 64 ans, qui possèdent la double nationalité marocaine et néerlandaise, ont été arrêtées jeudi à Amsterdam. Aucun explosif n'avait été découvert jeudi soir, selon la police qui a précisé que des perquisitions se poursuivaient.

"Ces personnes sont soupçonnées d'avoir participé à la préparation d'actes à visée terroriste", a déclaré à l'AFP la porte-parole de la police d'Amsterdam, Charmain van Damme.

L'une des personnes interpellées a un lien de parenté avec une des personnes impliquées dans les attentats du 11 mars 2004 à Madrid qui avaient fait 191 morts et 1.800 blessés, selon le commissaire Welten.

Plusieurs dizaines de magasins d'une zone commerciale au sud-est d'Amsterdam, où se trouve notamment un magasin Ikea, et un cinéma sont restés fermés toute la journée de jeudi, sur décision de la police qui avait évoqué au cours de la journée "une menace aux explosifs à prendre au sérieux".

Un concert de musique pop qui devait être donné jeudi soir par un groupe américain a été annulé.

Le maire d'Amsterdam Job Cohen a déclaré, lors de la conférence de presse, que l'appel téléphonique annonçait "une action destinée à faire des dégâts dans des lieux fréquentés".

"Nous ne pouvions pas prendre de risques", a-t-il répondu, interrogé sur la fermeture des magasins du centre commercial.