L'attaquant de l'Olympique Lyonnais Bafétimbi Gomis et son ancien coéquipier à Saint-Étienne Yohan Benalouane ont été placés en garde à vue mercredi soir dans le cadre d'une plainte pour viol en réunion.
AFP - Les gardes à vue de l'attaquant international français de l'Olympique lyonnais Bafétimbi Gomis et d'un ancien coéquipier à Saint-Etienne dans une enquête pour "viol en réunion" se poursuivaient jeudi à Lyon (centre-est), des confrontations étant prévues avec la victime présumée, a-t-on appris de source proche de l'enquête.
"Les versions sont divergentes donc nous organisons des confrontations dans la journée", a indiqué cette source à l'AFP, alors que les gardes à vue ont débuté mercredi dans la soirée.
La victime présumée, qui affirme qu'elle n'était pas consentante pour avoir des rapports sexuels avec ces deux hommes, "n'a jamais fait état de violences" physiques mais il faut vérifier qu'il n'y ait pas eu de "contraintes morales, psychologiques" par exemple, a précisé la même source.
Les analyses physiologiques et toxicologiques qu'a subies cette femme mercredi, après la nuit où se seraient déroulés les faits, n'ont rien donné de déterminant.
Une perquisition a eu lieu dans l'appartement en question à Lyon, qui n'a rien apporté non plus dans un sens ou dans un autre.
La femme accusant Bafétimbi Gomis et Yohan Benalouane, qui a joué cette année en Italie, au club de Cesena, a porté plainte mercredi après s'en être ouverte à une amie.
Alors que de nombreuses rumeurs circulaient dès la matinée mercredi, Gomis avait formellement démenti en début d'après-midi sur sa page Facebook les accusations de viol portées contre lui.