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Les bombardements continuent à Homs où au moins 21 civils ont été tués. Selon le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, qui a rencontré Bachar al-Assad, le président syrien est prêt à "faire cesser les violences d'où qu'elles viennent".

AFP - Au moins 21 civils ont été tués mardi en Syrie, dont 15 dans des bombardements par les forces du régime dans la ville de Homs, haut lieu de la contestation, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Neuf civils, dont une femme, ont été tués dans "des tirs, des bombardements et la tentative d'assaut sur le quartier de Khalidiyé", tandis que six civils sont morts dans des violences similaires à Baba Amr. Un adolescent de 15 ans a été tué à Houla près de Homs.

Quatre militaires qui tentaient de prendre d'assaut Khaldiyé ont été tués par un groupe de déserteurs, selon l'OSDH.

Par ailleurs dans la province de Damas, à Zabadani, cinq civils ont péri dans le bombardement par l'armée syrienne qui encercle depuis plusieurs jours cette ville, située à 40 km au nord ouest de Damas.

"Les conditions humanitaires sont difficiles dans cette ville abandonnée par de nombreux habitants" pour les localités voisines, selon l'organisation.

"Les produits alimentaires ne parviennent pas aux zones assiégées" par l'armée syrienne, a témoigné pour sa part à l'AFP Ahmad al-Qassir, porte-parole du "Conseil de la Révolution", une organisation de militants à Homs.

"Ils veulent faire plier Homs pour donner une leçon aux autres villes rebelles, mais nous considérons que Homs offre son sang pour la liberté de la Syrie", a-t-il ajouté affirmant que cette ville "ne s'agenouillera jamais devant le régime d'Assad".

"Il n'y a plus qu'un seul hôpital de campagne qui fonctionne à Baba Amr, mais des médicaments et le sang manquent. Il y a près de 400 blessés à Baba Amr", a assuré Fadi Abdallah, un autre militant, membre de la "Commission générale de la Révolution syrienne", autre organisation de contestataires, précisant que cet hôpital avait été bombardé lundi.

Ces violences interviennent alors que le président syrien Bachar al-Assad a entamé des entretiens avec le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, allié de poids du régime syrien, sur la situation en Syrie.