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L'État veut accélérer la vente de ses actifs au secteur privé

Le gouvernement socialiste du Premier ministre George Papandréou (photo) veut donner un nouvel élan à la mise en œuvre de son plan de privatisation, avec le transfert anticipé d'une série d'actifs qui seront à la vente en 2011.

AFP - Le gouvernement grec a décidé d'accélérer la mise en oeuvre de son plan de privatisations, avec le transfert dès mercredi au Fonds chargé de ces cessions d'une première série d'actifs à vendre en 2011, a indiqué mardi le ministre grec des Finances, Evangélos Vénizélos.

Le Fonds d'exploitation du patrimoine de l'Etat sera ainsi chargé de négocier "immédiatement" l'extension de la concession de l'aéroport d'Athènes, la vente des parts publiques dans les compagnies gazière Depa et pétrolière Helpe et un premier ensemble d'immobilier d'Etat, a précisé le ministre.

M. Vénizélos rendait compte d'un conseil des ministres tenu alors que les partenaires et créanciers du pays accentuent leur pression pour que la Grèce tienne ses engagements de redressement budgétaire.

"La première vague des privatisations", qui inclut aussi "l'extension des licences de l'Opap", l'Organisme des paris sportifs, et "les nouvelles licences de téléphonie mobile avance immédiatement", a déclaré le ministre.

"Ces actifs seront transférés demain au Fonds d'exploitation du patrimoine de l'Etat et la même chose sera faite à des rythmes très rapides pour tous les programmes arrivés à maturité", a-t-il ajouté.

Le pays "atteindra ses objectifs" en matière de privatisations, a-t-il insisté. Athènes s'était engagé au printemps à des cessions pour un montant de 50 milliards d'euros d'ici 2015, dont 5 milliards en 2011, afin de convaincre zone euro et Fonds monétaire international de continuer à protéger le pays de la faillite.

Le plan de privatisations doit être piloté par le Fonds, où la zone euro et la Commission européenne auront des postes d'observateurs. Il concerne aussi les ports, les services postaux, le secteur de l'électricité et les banques. Jugé très ambitieux, il peinait à démarrer, avec une seule cession jusque-là: une part des télécoms grecs Ote, entretenant l'impatience des créanciers du pays.