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Une touriste américaine, portée disparue depuis samedi, a été tuée à l'arme blanche et une autre blessée, près de Jérusalem. La police privilégie la piste d'une attaque palestinienne aux "motivations nationalistes".

AFP - Le corps d'une touriste américaine portée disparue depuis samedi a été retrouvé dimanche près de Jérusalem, poignardé, a annoncé le porte-parole de la police israélienne, qui privilégie l'hypothèse d'une attaque "nationaliste" palestinienne.

"Nous avons découvert ce matin (dimanche) près de Beit Shemesh le corps de Christine Logan, détentrice d'un passeport américain, qui était portée disparue depuis la veille", a déclaré à l'AFP Micky Rosenfeld.

Samedi, une amie de cette femme, Kaye Susan Wilson, une Britannique installée en Israël depuis les années 1990, avait été retrouvée dans le même secteur et hospitalisée.

Agée comme Mme Logan d'une quarantaine d'années, Mme Wilson avait été retrouvée les mains attachées, poignardée "sur la partie supérieure du corps", et avait affirmé "avoir été poignardée par deux Arabes", avait expliqué M. Rosenfeld samedi soir.

Dimanche, le porte-parole de la police a précisé que les enquêteurs privilégiaient l'hypothèse d'une attaque ayant "des motivations nationalistes", en raison de la manière dont les deux femmes ont été attachées et poignardées.

"Nous continuons à chercher dans toutes les directions, mais la piste principale est maintenant celle d'une attaque ayant des motivations nationalistes", a-t-il dit.

Mme Wilson, qui travaille comme guide touristique, avait été retrouvée samedi à la tombée de la nuit par des passants dans les collines proches du village de Mata, à l'ouest de Jérusalem.

Dans un entretien accordé dimanche depuis son lit d'hôpital au site d'informations Ynet, elle a expliqué qu'elle et Christine Logan avaient été attaquées par deux hommes arabes alors qu'elles randonnaient.

"Un a sorti un très long couteau, comme un couteau à pain, avec une lame aiguisée", a-t-elle raconté. Les deux hommes leur ont pris leur bijoux, avant de les poignarder.

"Ils m'ont poignardée 12 fois. Ils étaient venus pour tuer. Personne ne se promène avec un couteau comme ça sans raison", a-t-elle poursuivi. Pour survivre, elle a fait semblant d'être morte. Une fois ses agresseurs partis, elle est parvenue à rejoindre la route où les passants l'ont trouvée.

Hospitalisée samedi dans un état "modéré à critique", selon les services de secours, elle était dimanche "hors de danger", a déclaré à la radio militaire Youval Weiss, directeur de l'hôpital Hadassah Ein Kérem.

La justice a imposé dimanche une interdiction de publier de nouveaux détails sur les progrès de l'enquête.