Revivez les temps forts de la Coupe du monde : le psychodrame des Bleus, le parcours exceptionnel du Ghana, l’incroyable Paul le poulpe… et le but d’Andres Iniesta qui offre une victoire historique à l'Espagne. Nos reporters ont suivi ce premier Mondial en terre africaine.
Comment ? Comment ? Qu’est ce qu’il dit ? Quoi ? Vuvu… Vuvuzela ? Ah !!!!
Tout a commencé quand un 11 juin 2010, lors du match d’ouverture, la planète entière découvre le tintamarre assourdissant des cornes sud-africaine, j’ai nommé la ô combien célèbre, aujourd’hui, vuvuzela. 120 dB à deux mètres, l’équivalent d’une sirène de camion pompier, ou plutôt car cela est plus spectaculaire, d’un décollage d’avion situé à 300 mètres.
Autant dire que la vuvuzela fait du bruit. Attention, le seuil de la douleur n’est plus très loin, à quelques décibels. 130 dB. Franchement, on y était pas vraiment préparé ! Lors des tournages il vaut mieux avoir prévu ses boules quies, ou plus simplement les petites mousses oranges gracieusement données lors de notre vol aller. Avec cela, je vous l’assure, j’ai pu travailler "tranquille" même quand les Bafanas Bafanas faisaient trembler les filets !
Faire mentir les statistiques !
Jamais une équipe n’a remporté le célèbre trophée composé de cinq kilos d’or, en ayant perdu son premier match. C’est maintenant chose faite grâce à l’Espagne. Premier match à Durban face à la Suisse, et première défaite pour la Roja :1-0. Et si cette défaite avait été une bonne chose pour une équipe annoncée comme grandissime favorite, depuis son titre européen de 2008 à Vienne ? Une façon de refroidir un peu les égos, les esprits. Ne pas arriver en star.
Ce 16 juin, je me trouve à Durban. Sur le front de mer, plusieurs milliers de supporters espagnols regagnent leurs hôtels. L’ambiance est beaucoup moins festive que dans l’après-midi. Et rare sont ceux qui pensent au titre de champion du monde. Pour l’instant l’objectif c’est de passer le premier tour. Et déjà rien que cela, ce n’est pas gagné ! Français, Italiens, Camerounais, et Ivoiriens en savent quelque chose.
Black transversale
Quart de finale. Uruguay-Ghana. Sur les épaules des Blacks Star, l’espoir de tout un continent. L'attaquant Asomoah Gyan a la qualification au bout du pied à la 120 ème minute. Son penalty, peut donner la victoire au Ghana et offrir à l’Afrique sa première demi-finale de Coupe du monde de son histoire.
À Paris, au Trocadéro, ils sont nombreux les supporters du Ghana. Tous célèbrent déjà la qualification par des danses victorieuses. La caméra au milieu de cette foule déclenche une hystérie parfois dangereuse...
La frappe de Gyan touche la barre transversale. La demi-finale de l’Afrique s’échappe sous les crampons ghanéens. Terrible désillusion. Le continent a attendu 80 ans pour organiser une Coupe du monde, il doit encore attendre pour voir un de ses représentants atteindre le dernier carré.
Paul, du fond de son aquarium
Certains (Hollandais) veulent aujourd’hui le manger, d’autres comme José Luis Zapatero est "inquiet pour lui" et pensent "lui envoyer une équipe de protection". À chaque rencontre de la Mannschaft, Paul le poulpe fait parler de lui avec ses pronostics.
8 matchs, 8 pronostics corrects. "L’Allemagne perdra face à la Serbie" et "face à l’Espagne" avait-il déclaré avec ses tentacules. La pilule avait eu du mal à passer en Allemagne, puisque son pronostic avait été diffusé en direct à la télévision quelques jours avant la demi-finale. L’incroyable pronostiqueur est bel et bien la star de cette 19ème édition de la Coupe du monde.
Le psychodrame Bleu
Franchement peut-être est-il préférable de ne pas en reparler. Lol.