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Al-Qaïda revendique le meurtre des 11 gendarmes tués dans le Sud

L'attentat qui a coûté la vie mercredi matin à 11 gendarmes algériens près de Tinzaoutine, à la frontière entre l'Algérie et le Mali, a été revendiqué jeudi par la branche maghrébine d'Al-Qaïda.

AFP - La branche maghrébine d'Al-Qaïda a revendiqué l'attaque qui a coûté la vie mercredi à 11 gendarmes algériens, dans un communiqué diffusé sous forme de "tracts jetés à la frontière entre le Mali et l'Algérie", a déclaré jeudi à l'AFP une source sécuritaire étrangère dans le nord du Mali.

"Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué la mort d'au moins onze gendarmes algériens. La revendication a été faite dans un communiqué écrit et lancé sous formes de tracts jetés à la frontière entre le Mali et l'Algérie", a déclaré à l'AFP à Bamako cette source, sous couvert de l'anonymat.

"Dans ce communiqué, Aqmi affirme être l'auteur des événéments survenus pour +marquer sa détermination à lutter contre le pouvoir d'Alger+" et assure vouloir +continuer jusqu'à la victoire finale+, a ajouté la même source, jointe par téléphone.

Par ailleurs, un élu dans le nord du Mali a confirmé à l'AFP l'existence de ce "communiqué d'Aqmi".

Les gendarmes sont tombés dans une embuscade mercredi à l'aube près de Tinzaoutine, dans la région de Tamanrasset, à quelque 2.000 km au sud d'Alger sur la frontière avec le Mali, où un groupe d'islamistes a ouvert le feu sur leur convoi. Selon le quotidien El Watan, le bilan s'établit à onze morts parmi ces gendarmes chargés de la surveillance des frontières.

L'information n'a pas été confirmée officiellement à Alger.

Cet attentat est le plus meurtrier en Algérie depuis près d'une année, alors qu'un regain de violences a marqué le mois de juin.