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Escalettes et Domenech entendus à l'Assemblée nationale

Le président démissionnaire de la FFF, Jean-Pierre Escalettes, et le sélectionneur Raymond Domenech sont entendus ce mercredi par une commission parlementaire à l'Assemblée nationale sur le fiasco de la France lors de la Coupe du monde.

AFP - Le président démissionnaire de la FFF Jean-Pierre Escalettes et le sélectionneur de l'équipe de France Raymond Domenech ont commencé à être auditionnés mercredi par la commission des Affaires culturelles de l'Assemblée nationale, a constaté un journaliste de l'AFP.

Les deux hommes, qui doivent s'expliquer sur le fiasco de l'équipe de France durant le Mondial-2010, sont arrivés par une porte dérobée pour une audition, qui devait initialement être ouverte au public et qui aura finalement lieu à huis clos sur demande de la FFF.

Avant le début de la séance, ouverte aux photographes et aux cameramen durant une minute, Domenech a ostensiblement consulté son téléphone sans un regard pour les professionnels de l'image.

Mardi, la commission avait entendu la ministre des Sports Roselyne Bachelot durant un peu plus d'une heure et demie.

Selon le compte twitter du député UMP Lionel Tardy, membre de la commission et qui assiste à l'audition, le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale Jean-François Copé a déclaré: "Ce n'est pas un tribunal. Le but est de comprendre."

M. Copé a également demandé des explications sur le refus de Domenech de serrer la main du sélectionneur de l'Afrique du Sud Carlos Alberto Parreira à l'issue du dernier match du Mondial.

Domenech a notamment affirmé, toujours selon les messages postés sur internet de M. Tardy: "La Une de L'Equipe (révélant les injures proférées par Anelka à son encontre à la mi-temps de France-Mexique, ndlr) a tout déclenché".

Quant à M. Escalettes, il a indiqué qu'il "répondrait avec franchise (...) sur le +bus de la honte+, les +enfants gâtés et pourris+ et la gouvernance."

Le député PS Pascal Deguilhem a de son côté "salué le travail d'Escalettes." "Je ne veux pas d'OPA inamicale sur la FFF", selon le compte twitter de M. Tardy, qui avait affirmé à l'AFP en arrivant à l'audition qu'il twitterait en direct.