logo

Des sondages contradictoires confirment l'indécision des prochaines législatives britanniques, qui auront lieu le 6 mai. Trois grandes formations se disputeront les voix des électeurs : les travaillistes, les conservateurs et les libéraux-démocrates.

Le 6 mai prochain, les Britanniques doivent renouveler la chambre basse du Parlement, appelée Chambre des communes. Le parti qui obtiendra la majorité au Parlement pourrait alors être en mesure de former un nouveau gouvernement et de nommer un Premier ministre... à moins qu'aucune majorité claire ne se dessine, comme le laissent présager certains sondages.

Les travaillistes menés par Gordon Brown
Au pouvoir depuis 13 ans, le "Labour" a perdu de sa superbe depuis quelques années. Entachée par la décision de mener la guerre en Irak aux côtés des États-Unis puis par la crise financière et économique, la politique menée par Tony Blair et, depuis 2007, par Gordon Brown a fini par lasser les Britanniques. Mais les récents sondages ont redonné un peu d’espoir aux travaillistes, qui voient leur retard sur les conservateurs fondre semaine après semaine. Les bookmakers jugent cependant improbable qu’ils dominent à nouveau le Parlement. Ils sont donnés vainqueurs à 5 contre 1 (1 livre misée sur leur victoire en rapporte 5).

Les conservateurs menés par David Cameron
Ils sont cantonnés au rôle de principal parti d’opposition depuis le départ de Downing Street du dernier Premier ministre conservateur, John Major, en 1997. Leur nouveau leader, David Cameron, se présente comme un homme politique moderne, conservateur certes, mais soucieux des problèmes de son temps, comme l’écologie. Cependant, il n’est pas parvenu à définir une ligne politique claire et son inexpérience pourrait lui coûter le poste qui lui semblait promis il y a quelques mois. Les "Tories" sont toutefois archi-favoris chez les bookmakers, auprès desquels ils sont donnés vainqueurs à 9 contre 8 (8 livres misées sur leur victoire en rapportent 9).

Les libéraux-démocrates menés par Nick Clegg
Ils pourraient tenir un rôle primordial si aucune majorité claire ne se dégage à l’issue du scrutin. En tant que troisième force, ce parti de centre-gauche jouerait alors le rôle d’arbitre en décidant de s’allier soit aux Tories, soit aux travaillistes pour former un gouvernement de coalition. Reste que les bookmakers ne croient pas à leur retour aux affaires en 2010. Ils sont donnés vainqueurs à 200 contre 1 (1 livre misée sur leur victoire en rapporte 200).