
Le Premier ministre grec s'est rendu à Paris, ce dimanche, pour obtenir le soutien de la France à la cure d'austérité qu'il impose à son pays. Le président français l'a assuré de la volonté de l'Europe d'aider la Grèce en cas de besoin.
REUTERS - Le Premier ministre grec George Papandréou a estimé dimanche qu’il existait une volonté politique au niveau européen pour venir en aide à son pays si cela s’avérait nécessaire.
S’exprimant à l’issue d’une rencontre avec Nicolas Sarkozy, il a indiqué qu’il avait entendu lors de cet entretien qu’une « volonté politique existe, et pas seulement de la part du président Sarkozy », pour aider la Grèce si celle-ci rencontrait éventuellement des problèmes de financement.
Le président français a fait état pour sa part de « moyens concrets, précis » sur lesquels il n’a rien voulu dire pour montrer que « la Grèce est soutenue dans tous les aspects de ses demandes éventuelles ».
« Face à cette situation difficile, les principaux acteurs sur la scène européenne, nous sommes décidés à faire ce qu’il faut pour que la Grèce ne soit pas isolée », a-t-il ajouté.