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En visite en Martinique, Sarkozy salue l'aide française apportée à Haïti

Arrivé en Martinique après sa visite en Haïti, Nicolas Sarkozy a salué le travail de ceux qui ont porté assistance aux victimes du tremblement de terre. Il a qualifié l'Outre-mer de "composante stratégique du rayonnement de la France dans le monde".

REUTERS - Après une matinée passée à Haïti, Nicolas Sarkozy a poursuivi mercredi sa visite en Martinique où il a rendu hommage au travail des personnes mobilisées en urgence pour porter assistance aux victimes du tremblement de terre.

A peine arrivé sur le tarmac de l’aéroport Aimé-Césaire, le président de la République a salué les membres de la sécurité civile, médecins, militaires, mais aussi les associations de secouristes présents pour recevoir cet hommage.

“Vous, Martiniquais, Guadeloupéens, avez été le premier détachement de la sécurité civile à poser le pied sur le sol de Port-au-Prince”, a déclaré le chef de l’Etat.

“Sur place, ce sont 16 personnes ensevelies qui ont été retirées des décombres. Onze mille consultations ont été réalisées dans les hôpitaux. Plus de 1.000 interventions chirurgicales et de 2.000 hospitalisations ont été effectuées” a-t-il rappelé.

Au total, un peu plus de 2.700 personnes ont été évacuées via la Martinique et la Guadeloupe, dont 250 blessés. Un total de 372 enfants haïtiens adoptés ont également transité par les deux îles avant de rejoindre leurs parents adoptifs.

“Ces opérations n’auraient pas été possibles sans l’engagement des militaires. Ils ont joué un rôle logistique crucial”, a affirmé Nicolas Sarkozy.

Quelque 150 jeunes du service militaire adapté retourneront bientôt sur le terrain pour contribuer à l’effort de reconstruction.

Le président de la République a également salué la mobilisation de la société civile des deux îles: plus de 2.000 tonnes de fret humanitaire ont été envoyées en Haïti.

“Votre exemple montre à quel point les ‘Outre-Mer’ sont une composante stratégique du rayonnement de la France dans le monde”, a conclu Nicolas Sarkozy.

Au 17 février, 670 personnels français restent encore sur zone (285 de la sécurité civile, 115 gendarmes, 30 des affaires étrangères).

Le désengagement de l’ensemble du dispositif de secours interviendra avant la fin du mois. Vingt-cinq millions d’euros ont été mobilisés par la France pour cette première phase d’urgence, indique le service presse de l’Elysée.