
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, s'exprimant lors d'une conférence de presse au siège de l'ONU à New York, le 28 juillet 2025. © Kylie Cooper, Reuters
La France et 14 pays, dont le Canada et l'Australie, "invitent" les pays du monde à exprimer leur volonté de reconnaître un État de Palestine, a affirmé, mercredi 30 juillet, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.
Outre la France, deux membres du G20, le Canada et l'Australie, font partie de l'appel. Les autres pays signataires sont Andorre, Finlande, Islande, Irlande, Luxembourg, Malte, Nouvelle-Zélande, Norvège, Portugal, Saint-Marin, Slovénie et Espagne.
Neuf d'entre eux qui n'ont pas pour l'instant reconnu l'État palestinien "expriment la volonté ou la considération positive de leur pays" à le faire : Andorre, Australie, Canada, Finlande, Luxembourg, Malte, Nouvelle-Zélande, Portugal et Saint-Marin.
"À New York avec 14 autres pays, la France lance un appel collectif : nous exprimons notre volonté de reconnaître l'État de Palestine et invitons ceux qui ne l'ont pas encore fait à nous rejoindre", a écrit le chef de la diplomatie française sur X, au lendemain de cet "appel de New York" formulé à l'issue d'une conférence ministérielle à l'ONU pour une solution à deux États au conflit israélo-palestinien.
Paris et Riyad à l'initiative
Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a de son côté annoncé, mardi, que le Royaume-Uni reconnaîtrait la Palestine si Israël ne prend pas certaines mesures.
La semaine dernière, Emmanuel Macron avait annoncé que la France reconnaîtrait officiellement un État de Palestine lors de l'Assemblée générale des Nations unies en septembre.
Cet appel des 15 pays a été lancé publiquement à la fin d'une conférence ministérielle qui s'est tenue lundi et mardi à New York, à l'initiative de la France et de l'Arabie saoudite qui tentent de maintenir en vie la solution à deux États pour sortir du conflit israélo-palestinien, hypothèse malmenée par la guerre en cours à Gaza et les colonisations en Cisjordanie.
Lors de cette conférence, plusieurs pays arabes, dont l'Arabie saoudite, le Qatar et l'Égypte, ont appelé le Hamas à remettre ses armes à l'Autorité palestinienne.
Avec AFP