Les passeports britanniques et irlandais utilisés par les 11 personnes soupçonnées d'appartenir au commando qui a assassiné un cadre du Hamas, en janvier, à Dubaï, sont des "faux", ont indiqué Londres et Dublin, ce mardi.
AFP - Londres et Dublin ont indiqué mardi considérer comme "des faux" les passeports britanniques et irlandais utilisés par des personnes soupçonnées d'appartenir au commando qui a assassiné en janvier un cadre du Hamas, à Dubaï.
Le chef de la police de Dubaï avait annoncé lundi soir que onze personnes munies de passeports européens, dont une femme, étaient impliquées dans l'assassinat le 20 janvier de Mahmoud al-Mabhouh, et qu'elles avaient quitté Dubaï dans les heures ayant suivi le meurtre.
Il avait indiqué que les noms figurant sur ces passeports --trois irlandais, six britanniques, un français et un allemand-- avaient été transmis à Interpol.
"Nous sommes au courant que des détenteurs de passeports britanniques ont été nommés dans cette affaire". "Nous croyons que les passeports utilisés sont des faux et avons ouvert une enquête", a expliqué le ministère britannique des Affaires étrangères dans un communiqué.
"Nous avons offert notre concours et notre soutien à une enquête émiratie en cours", précise par ailleurs le texte.
Un porte-parole du ministère irlandais des Affaires étrangères a précisé de son côté: "Nous avons vérifié les numéros des passeports et les noms dans notre base de données et nous n'avons pas de passeports à ces noms ou portant ces numéros".
"Ces passeports sont des faux. Ce ne sont pas des passeports authentiques", a ajouté cette source.
La presse israélienne a suggéré mardi que cet assassinat à Dubaï avait été perpétré par le service secret israélien, le Mossad, après les images diffusées la veille par la police de l'émirat.
Selon les médias en Israël, c'est avant tout le fait qu'il était un pourvoyeur d'armes important pour le Hamas qui en aurait fait une cible potentielle pour le Mossad.