
Cette photo diffusée par l'armée israélienne le 28 août 2024 montre un char de combat israélien lors d'opérations menées pour inspecter et détruire un tunnel dans le corridor central de Gaza. © AFP, Handout, Israeli Army
Le cabinet de sécurité israélien a approuvé, dans la nuit de jeudi 7 à vendredi 8 août, un plan de sécurité présenté par Benjamin Netanyahu pour "vaincre" le Hamas et "prendre le contrôle" de la ville de Gaza.
L'armée israélienne "se prépare à prendre le contrôle de la ville de Gaza tout en distribuant une aide humanitaire à la population civile en dehors des zones de combat", indique un communiqué des bureaux du Premier ministre.
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De son côté, le Hamas a affirmé que ce plan "coûtera cher" à Israël et que la décision israélienne d'occuper la ville de Gaza signifie le "sacrifice" des otages.

- ONU
Le plan du gouvernement israélien "doit être immédiatement stoppé", a déclaré le Haut-Commissaire aux droits de l'homme, Volker Türk, dans un communiqué.
Ce plan "va à l'encontre de la décision de la Cour internationale de justice selon laquelle Israël doit mettre fin à son occupation dès que possible, de la réalisation de la solution à deux États convenue et du droit des Palestiniens à l'autodétermination", a ajouté Volker Türk.
- Union européenne
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a appelé Israël à "revenir" sur son plan pour Gaza.

"Le gouvernement israélien doit revenir sur sa décision de prolonger son opération militaire à Gaza", a dit la cheffe de l'exécutif européen sur le réseau social X. "Un cessez-le-feu est nécessaire immédiatement", a-t-elle affirmé.
- Allemagne
Fidèle soutien à l'État hébreu, le chancelier allemand Friedrich Merz a annoncé que l'Allemagne suspendait les exportations d'armes qu'Israël pourrait utiliser à Gaza.
Il devient "de plus en plus difficile de comprendre" en quoi le plan militaire israélien permettrait d'atteindre ses objectifs dans la bande de Gaza et, "dans ces circonstances, le gouvernement allemand n'autorise pas, jusqu'à nouvel ordre, les exportations d'équipements militaires susceptibles d'être utilisés dans la bande de Gaza", a déclaré le chancelier, dans un communiqué.
- Royaume-Uni
"La décision du gouvernement israélien d'intensifier son offensive à Gaza est une erreur et nous l'exhortons à [la] reconsidérer immédiatement", a estimé le Premier ministre britannique Keir Starmer dans un communiqué.
"Cette action ne contribuera en rien à mettre fin au conflit ni à obtenir la libération des otages. Elle ne fera qu'engendrer davantage de massacres", a-t-il conclu.
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- Espagne
"Nous condamnons fermement la décision du gouvernement israélien d'intensifier l'occupation militaire de Gaza", a déclaré le ministre espagnol des Affaires étrangères, Manuel Albares, estimant que ce plan "ne provoquerait que davantage de destruction et de souffrance".

"Un cessez-le-feu permanent, l'entrée massive et immédiate d'aide humanitaire et la libération de tous les otages sont urgents. La paix définitive dans la région ne sera atteinte qu'en établissant la solution de deux États, qui inclut un État de Palestine réaliste et viable", a-t-il ajouté sur X.
- Belgique
La Belgique a annoncé convoquer l'ambassadrice d'Israël. "L'objectif est clairement de témoigner de notre totale désapprobation quant à cette décision", a affirmé le ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prévot.

- Arabie Saoudite
L'Arabie saoudite a dénoncé le plan israélien et accusé Israël de provoquer "la famine" et "le nettoyage ethnique" dans le territoire palestinien.
Ryad "condamne dans les termes les plus forts la décision des autorités d'occupation israéliennes d'occuper la bande de Gaza" et "condamne catégoriquement la poursuite des crimes de famine, des pratiques brutales et d'un nettoyage ethnique contre le peuple palestinien frère," a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères sur le réseau X.

- Turquie
La Turquie a "appelé la communauté internationale à assumer ses responsabilités en vue d'empêcher la mise en œuvre" du plan israélien. Celui-ci "vise à déplacer de force les Palestiniens de leur propre terre en rendant Gaza inhabitable", a estimé le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué.
- Chine
Pékin a exprimé sa "grave inquiétude", exhortant Israël à "cesser immédiatement ses actions dangereuses".
"Gaza appartient au peuple palestinien et fait partie intégrante du territoire palestinien", a déclaré un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, dans une réponse écrite à l'AFP.
Avec AFP