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Poutine menace d'une réponse "très forte" en cas de frappes de missiles Tomahawk sur la Russie
Alors que les relations russo-américaines se dégradent, le président russe Vladimir Poutine a menacé jeudi d'une réponse "très forte" en cas d'attaque du territoire russe par des missiles américains Tomahawk, dont l'Ukraine réclame la livraison de la part de Washington.
Le président russe Vladimir Poutine, à Moscou le 23 octobre 2025. © Mikhail Tereshchenko, Reuters

Le président russe Vladimir Poutine a menacé d'une réponse "très forte" en cas d'attaque du territoire russe par des missiles américains Tomahawk, dont l'Ukraine réclame la livraison de la part de Washington, ont rapporté jeudi 23 octobre les agences de presse russes.

La semaine précédente, Volodymyr Zelensky s'était rendu à la Maison Blanche pour rencontrer Donald Trump et lui demander des missiles Tomahawk pour renforcer l'armée ukrainienne face aux forces russes.

"Nous avons besoin de Tomahawk", avait-il dit à Donald Trump, à propos de ces missiles d'une portée de 1 600 km qui permettraient à l'Ukraine de frapper en profondeur, en proposant un échange avec des "milliers" de drones ukrainiens.

Rencontre entre Trump et Poutine reportée

"Je pense que le président Poutine veut mettre fin à la guerre", avait alors répondu le président américain, précisant que Vladimir Poutine l'avait averti que la livraison de Tomahawk à l'Ukraine "nuirait considérablement" à la relation entre Washington et Moscou.

Jeudi, alors que Donald Trump change de ton et perd patience face à la lenteur de la diplomatie russe, décrétant des sanctions visant deux géants des hydrocarbures russes, Vladimir Poutine a déclaré que les nouvelles sanctions américaines étaient "un acte d'inimitié qui ne va pas renforcer les relations russo-américaines"

Plaidant en faveur de la poursuite du "dialogue" après l'annonce par son homologue américain Donald Trump du report de la rencontre prévue entre les deux hommes à Budapest, le président russe a par ailleurs estimé que les sanctions adoptées la veille par Washington contre le secteur pétrolier russe étaient "sérieuses" mais qu'elles n'auront pas d'"impact significatif" sur l'économie du pays.

Avec AFP