L'essentiel :
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Moins d'une semaine après le séisme de la dissolution, les opposants à l'extrême droite vont battre le pavé samedi dans toute la France à l'appel de syndicats, d'associations et de la coalition de gauche du "Nouveau Front populaire" désignée adversaire n°1 par le patron du RN Jordan Bardella en vue des législatives anticipées.
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La France insoumise s'est offert un regain de tension vendredi soir en dévoilant ses investitures pour les législatives, dont celle d'Adrien Quatennens, condamné pour violences conjugales, mais sans plusieurs figures historiques du parti comme Alexis Corbière ou Raquel Garrido, étiquetés comme frondeurs.
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La patronne des Écologistes Marine Tondelier s'est dite samedi "extrêmement choquée" par la "purge" au sein de LFI – où plusieurs députés sortants, critiques de Jean-Luc Mélenchon, n'ont pas été réinvestis pour les législatives – et a convoqué les instances de son parti sur le sujet.
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Le député sortant de Seine-Saint-Denis Alexis Corbière, non réinvesti par La France insoumise dans sa circonscription où il est élu depuis 2017, a accusé samedi matin Jean-Luc Mélenchon, dont il fut un temps un des plus proches, de "régler ses comptes".
L'essentiel de la veille :Â
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La gauche a dévoilé le programme commun du Nouveau Front populaire pour les élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet, affichant son unité, loin des fractures des Républicains.
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Dans le programme "de rupture" du Nouveau Front populaire : trois abrogations de réformes symboliques, notamment la réforme des retraites et l'augmentation du Smic à 1 600 euros net.
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Raphaël Glucksmann, tête de liste PS-Place publique, invité de France inter, a déclaré que "la seule chose à faire, c’est l’union de la gauche". "La seule chose qui importe c'est que le RN ne gouverne pas", a-t-il insisté. Promettant des lignes claires sur Gaza, l'Europe, l'Ukraine, le socialiste s'est par ailleurs engagé à porter une vision social-démocrate.
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Le tribunal judiciaire de Paris, saisi par Éric Ciotti, a invalidé son exclusion de la présidence des Républicains.
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À la veille d'un week-end de manifestations contre l'extrême droite, Jordan Bardella a appelé à "l'apaisement" en faisant valoir "que la démocratie ne se conteste pas au point de refuser le résultat des urnes" et en désignant le Nouveau Front populaire comme son principal adversaire aux législatives.
Avec AFP et Reuters