Aux États-Unis, une centaine de personnes décrits comme des manifestants pro-palestiniens ont été interpellées, samedi 27 avril, sur le campus d'une université de Boston et leur campement a été évacué par la police, a annoncé la Northeastern University.
"Dans le cadre de cette évacuation, environ 100 individus ont été interpellés par la police. Les étudiants qui ont présenté leurs cartes de Northeastern U. ont été libérés (...) Ceux qui ont refusé de prouver leur affiliation ont été arrêtés", a précisé l'établissement sur X en ajoutant que des "insultes antisémites violentes" telles que "tuer des juifs" avaient été proférées sur le campus la nuit dernière.
De Los Angeles à Atlanta, d'Austin à Boston, en passant par Chicago, le mouvement d'étudiants américains pro-palestiniens grossit jour après jour après être parti il y a plus d'une semaine de l'université Columbia à New York.
Dénoncer le soutien militaire américain à Israël
Certaines des universités les plus prestigieuses au monde sont concernées, telles Harvard, Yale ou encore Princeton. Les scènes à travers le pays se suivent et se ressemblent : des élèves installent des tentes sur leurs campus, pour dénoncer le soutien militaire des États-Unis à Israël et la catastrophe humanitaire dans la bande de Gaza.
Puis ils sont délogés, souvent de façon musclée, par des policiers en tenue anti-émeute, à la demande de la direction des universités.
La Maison Blanche assure de son côté que Joe Biden, qui espère être réélu en novembre, "soutient la liberté d'expression, le débat et la non discrimination" dans les universités.
La guerre a été déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent menée depuis Gaza contre Israël par des commandos du Hamas, et qui a entraîné la mort de 1 170 personnes, essentiellement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.
En représailles, Israël a promis de détruire le mouvement islamiste, et sa vaste opération militaire dans la bande de Gaza a fait jusqu'à présent 34 388 morts, majoritairement des civils, selon le Hamas.
Avec AFP