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La Corée du Nord tire un nouveau missile balistique vers la mer du Japon
La Corée du Nord a tiré un missile balistique non identifié dans la mer au large de la côte est de la Corée du Sud, a déclaré, lundi, l'armée de Séoul. Il s'agit du dernier essai en date d'une série de tests effectués par Pyongyang cette année.

La Corée du Nord a tiré, lundi 22 avril, un missile balistique en direction de la mer au large de sa côte orientale, a annoncé l'armée sud-coréenne. 

"La Corée du Nord a tiré un missile non identifié dans la mer de l'Est" appelée aussi mer du Japon, a annoncé l'état-major interarmées de la Corée du Sud, après que le ministère japonais de la Défense a signalé également un "probable tir de missile balistique" effectué par Pyongyang.

Plus tôt, le ministère de la Défense japonais avait signalé également un "probable tir de missile balistique" effectué par Pyongyang, dans un message publié sur le réseau social X.

Les garde-côtes japonais, citant le ministère de la Défense, ont indiqué peu après que le missile semblait être déjà retombé en mer. Le missile est tombé en dehors de la zone économique exclusive (ZEE) du Japon, selon les médias japonais, dont la chaîne publique NHK, citant des sources du gouvernement non identifiées.

Selon le site spécialisé NK News, basé à Séoul, "la brièveté du vol, probablement moins de dix minutes, indique que le lancement impliquait un missile balistique à courte portée (SRBM) ou un système de lance-roquettes multiple (MLRS) de 600 mm".

Renforcement du lien avec Moscou

Pyongyang fait l'objet d'une série de sanctions et a néanmoins poursuivi le développement de ses programmes nucléaires et d'armement. La Corée du Nord a récemment renforcé ses liens avec la Russie, son allié traditionnel. 

Ce dernier lancement intervient après que le contrôle des sanctions de l'ONU à l'encontre du pays doté de l'arme nucléaire a été mis à mal le mois dernier par la Russie.

En mars, Moscou, allié de Pyongyang, a utilisé son droit de veto au Conseil de sécurité des Nations unies pour mettre fin à la surveillance par l'ONU des violations de la série de sanctions imposées au gouvernement de Kim Jong-un en raison de son programme nucléaire et d'armement.

Avec AFP